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Église De La Croix Glorieuse de Porcelette
Église De La Croix Glorieuse de Porcelette Venez la découvrir
Église De La Croix Glorieuse de Porcelette
Nom: Église De La Croix Glorieuse de Porcelette
Construction: XIXe siècle
Histoire:
L’église de la Croix Glorieuse est construite dans le style néogothique entre 1885 à 1887, avec des plans de l’architecte C. Wahn. Elle est érigée sur l’emplacement d’un premier édifice datant de 1622, dont seuls la tour-clocher subsiste, bien que consolidée et agrandie durant le XVIIIe siècle. Il s’agit d’un édifice de type église-halle de style néogothique, de plan allongé avec trois vaisseaux. L’église est couverte d’une voûte d’ogives et d’un toit à longs pans, avec croupe et flèche polygonale.
Église De La Croix Glorieuse de Porcelette
Nom: Église De La Croix Glorieuse de Porcelette
Construction: XIXe siècle
Histoire:
L’église de la Croix Glorieuse est construite dans le style néogothique entre 1885 à 1887, avec des plans de l’architecte C. Wahn. Elle est érigée sur l’emplacement d’un premier édifice datant de 1622, dont seuls la tour-clocher subsiste, bien que consolidée et agrandie durant le XVIIIe siècle. Il s’agit d’un édifice de type église-halle de style néogothique, de plan allongé avec trois vaisseaux. L’église est couverte d’une voûte d’ogives et d’un toit à longs pans, avec croupe et flèche polygonale.
Collégiale Saint Étienne de Hombourg Haut
Collégiale Saint Étienne de Hombourg Haut Venez la découvrir
Collégiale Saint Étienne de Hombourg Haut
Nom: Collégiale Saint Étienne de Hombourg Haut
Construction: XIIIe siècle
Fin des travaux: XVIIe siècle
Histoire:
La construction de la collégiale Saint-Étienne fait suite à la fondation, en 1254, d’un collège de treize chanoines. Elle débute à la fin du xiiie siècle à l’emplacement vraisemblable de l‘ancienne église paroissiale dont la chapelle Saint-Nicolas serait le vestige. Un cloître était adjoint à la collégiale, mais il fut détruit par l’incendie de 1632 qui ravagea également la toiture de la collégiale.
La collégiale est édifiée en grès des Vosges et couverte d’ardoises. En forme de croix latine, elle est composée d’une nef, bordée de bas-côtés, d’un transept, d’un chœur et flanquée de deux chapelles latérale :
La chapelle de semaine, dédiée à Saint-Nicolas, qui est situé dans l’angle formée par le chœur et le bras sud du transept ;
La chapelle dite des Bayer, le long du bas-côté sud.
Les vitraux de la collégiale sont tous postérieurs à la Seconde Guerre mondiale, la plupart ayant été réalisés par l’artiste Jean-Henri Couturat en 1955. Seul le vitrail de la chapelle des Bayer date du XIXe siècle.
La collégiale disposait très tôt dans son histoire d’un orgue disposé en tribune. L’orgue actuel fut construit en 1847 par Pierre Rivinach. Il fut agrandi en 1908 par la célèbre maison Dalstein-Haerpfer de Boulay. Il fut entièrement restauré en 1992 par Michel Gaillard de la manufacture d’orgues Aubertin. Une association des amis des orgues s’est constituée pour permettre cette restauration ; elle veille toujours à son entretien. Elle est présidée par l’organiste Philippe Delacour. L’instrument est utilisé pour le culte mais également fréquemment pour des concerts3. Il passe pour un des plus beaux orgues de l’est de la France.
Collégiale Saint Étienne de Hombourg Haut
Nom: Collégiale Saint Étienne de Hombourg Haut
Construction: XIIIe siècle
Fin des travaux: XVIIe siècle
Histoire:
La construction de la collégiale Saint-Étienne fait suite à la fondation, en 1254, d’un collège de treize chanoines. Elle débute à la fin du xiiie siècle à l’emplacement vraisemblable de l‘ancienne église paroissiale dont la chapelle Saint-Nicolas serait le vestige. Un cloître était adjoint à la collégiale, mais il fut détruit par l’incendie de 1632 qui ravagea également la toiture de la collégiale.
La collégiale est édifiée en grès des Vosges et couverte d’ardoises. En forme de croix latine, elle est composée d’une nef, bordée de bas-côtés, d’un transept, d’un chœur et flanquée de deux chapelles latérale :
La chapelle de semaine, dédiée à Saint-Nicolas, qui est situé dans l’angle formée par le chœur et le bras sud du transept ;
La chapelle dite des Bayer, le long du bas-côté sud.
Les vitraux de la collégiale sont tous postérieurs à la Seconde Guerre mondiale, la plupart ayant été réalisés par l’artiste Jean-Henri Couturat en 1955. Seul le vitrail de la chapelle des Bayer date du XIXe siècle.
La collégiale disposait très tôt dans son histoire d’un orgue disposé en tribune. L’orgue actuel fut construit en 1847 par Pierre Rivinach. Il fut agrandi en 1908 par la célèbre maison Dalstein-Haerpfer de Boulay. Il fut entièrement restauré en 1992 par Michel Gaillard de la manufacture d’orgues Aubertin. Une association des amis des orgues s’est constituée pour permettre cette restauration ; elle veille toujours à son entretien. Elle est présidée par l’organiste Philippe Delacour. L’instrument est utilisé pour le culte mais également fréquemment pour des concerts3. Il passe pour un des plus beaux orgues de l’est de la France.
Église Saint Nicolas de Sarreguemines
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Église Saint Nicolas de Sarreguemines
Nom: Église Saint Nicolas de Sarreguemines
Construction: XVIIIe siècle
Histoire:
Eglise en grés des Vosges et de style néo-classique, elle fut édifiée de 1760 à 1768. Elle doit son nom à St Nicolas, patron des bateliers, des enfants et de la Lorraine. Le monument fut construit selon les plans de l’architecte militaire Charles Martin. Son architecture est massive et en observant le fronton, on distingue des motifs évoquant les insignes militaires (casques, drapeaux…) à la gloire des Armées Divines. Sur la partie supérieure de la porte d’entrée sont sculptées trois têtes d’anges, placées au-dessus et au-dessous d’un triangle contenant l’oeil de Dieu. Cette figure représente la Ste Trinité. Au XVIIIème siècle, l’église représentait un édifice très imposant proportionnellement au nombre d’habitants de la ville (2000 personnes en cette fin de siècle). A l’intérieur, l’édifice renferme un intéressant mobilier du XVIIIème siècle. Le Maître-Autel et la chaire à prêcher sont des oeuvres caractéristiques de l’époque baroque. La chaire est intéressante par ses motifs en rocaille. Elle est ornée de la colombe, symbole de l’inspiration divine et des quatre évangélistes Luc, Matthieu, Marc et Jean qui sont réalisés en style naïf. L’église est également dotée d’un d’orgue remarquable de style baroque, acquis en 1769, qui fut remanié à plusieurs reprises, en dernier lieu après l’incendie de 1990. Sa façade actuelle comprend un corps central du XVIIIème siècle et les tours latérales (1850). La partie instrumentale a été reconstruite par le facteur Yves Koenig selon le cahier de charges établi par Norbert Petri. Les trois grands tableaux du choeur sont l’oeuvre de Januareuszick, peintre officiel de la Cour du Prince -Evêque de Trêves. Ils représentent la Nativité, la descente de la Croix et la Résurrection. La sculpture la plus précieuse et la plus chère du choeur des Sarregueminois est la Piéta de la chapelle de la Vierge (1663).
Église Saint Nicolas de Sarreguemines
Nom: Église Saint Nicolas de Sarreguemines
Construction: XVIIIe siècle
Histoire:
Eglise en grés des Vosges et de style néo-classique, elle fut édifiée de 1760 à 1768. Elle doit son nom à St Nicolas, patron des bateliers, des enfants et de la Lorraine. Le monument fut construit selon les plans de l’architecte militaire Charles Martin. Son architecture est massive et en observant le fronton, on distingue des motifs évoquant les insignes militaires (casques, drapeaux…) à la gloire des Armées Divines. Sur la partie supérieure de la porte d’entrée sont sculptées trois têtes d’anges, placées au-dessus et au-dessous d’un triangle contenant l’oeil de Dieu. Cette figure représente la Ste Trinité. Au XVIIIème siècle, l’église représentait un édifice très imposant proportionnellement au nombre d’habitants de la ville (2000 personnes en cette fin de siècle). A l’intérieur, l’édifice renferme un intéressant mobilier du XVIIIème siècle. Le Maître-Autel et la chaire à prêcher sont des oeuvres caractéristiques de l’époque baroque. La chaire est intéressante par ses motifs en rocaille. Elle est ornée de la colombe, symbole de l’inspiration divine et des quatre évangélistes Luc, Matthieu, Marc et Jean qui sont réalisés en style naïf. L’église est également dotée d’un d’orgue remarquable de style baroque, acquis en 1769, qui fut remanié à plusieurs reprises, en dernier lieu après l’incendie de 1990. Sa façade actuelle comprend un corps central du XVIIIème siècle et les tours latérales (1850). La partie instrumentale a été reconstruite par le facteur Yves Koenig selon le cahier de charges établi par Norbert Petri. Les trois grands tableaux du choeur sont l’oeuvre de Januareuszick, peintre officiel de la Cour du Prince -Evêque de Trêves. Ils représentent la Nativité, la descente de la Croix et la Résurrection. La sculpture la plus précieuse et la plus chère du choeur des Sarregueminois est la Piéta de la chapelle de la Vierge (1663).
Église Notre-Dame de l’Assomption de Phalsbourg
Église Notre-Dame de l'Assomption de Phalsbourg Venez la découvrir
Église Notre-Dame de l'Assomption de Phalsbourg
Nom: Église Notre-Dame de l’Assomption de Phalsbourg
Construction: XIXe siècle
Histoire:
L’église de Phalsbourg, de style néo-gothique a été mise en chantier en 1873 et inaugurée en 1876. Elle remplace une église de style baroque, construite en 1743 et détruite lors du siège de 1870.
A remarquer:
– dans la nef, la chaire primée à l’exposition universelle de Paris en 1878. On reconnaît sur le pourtour les quatre évangélistes avec les symboles qui les représentent: l’ange pour Matthieu, le lion pour Marc, le taureau pour Luc, l’aigle pour Jean,
– les stalles du chœur supportant des anges musiciens, jouant chacun d’un instrument différent.
– à l’entrée du chœur, adossée au pilier droit, la statue de Saint Augustin Schoeffler, enfant du pays.
– sur le pilier gauche, un reliquaire contenant une phalange d’un doigt de Saint Augustin, un morceau de l’habit qu’il portait au moment de sa décapitation, et un bout de la corde avec laquelle il a été conduit au martyre.
– en dessous de la statue de Ste Thérèse de l’Enfant Jésus, dans la niche, des reliques de la sainte.
– dans le transept, côté droit, dans la rosace, les médaillons représentant l’architecte et les entrepreneurs qui ont édifié l’église.
– les vitraux du choeur, réalisés en 1958 par l’atelier Benoit, à partir de dessins de Hilaire, représentant les mystères du Rosaire, 15 tableaux de la vie du Christ et de la Vierge Marie. L’église est dédiée à Notre Dame de l’Assomption.
– le grand orgue, construit par Martin Rinkenbach d’Arnmerschwihr en 1896.
Église Notre-Dame de l'Assomption de Phalsbourg
Nom: Église Notre-Dame de l’Assomption de Phalsbourg
Construction: XIXe siècle
Histoire:
L’église de Phalsbourg, de style néo-gothique a été mise en chantier en 1873 et inaugurée en 1876. Elle remplace une église de style baroque, construite en 1743 et détruite lors du siège de 1870.
A remarquer:
– dans la nef, la chaire primée à l’exposition universelle de Paris en 1878. On reconnaît sur le pourtour les quatre évangélistes avec les symboles qui les représentent: l’ange pour Matthieu, le lion pour Marc, le taureau pour Luc, l’aigle pour Jean,
– les stalles du chœur supportant des anges musiciens, jouant chacun d’un instrument différent.
– à l’entrée du chœur, adossée au pilier droit, la statue de Saint Augustin Schoeffler, enfant du pays.
– sur le pilier gauche, un reliquaire contenant une phalange d’un doigt de Saint Augustin, un morceau de l’habit qu’il portait au moment de sa décapitation, et un bout de la corde avec laquelle il a été conduit au martyre.
– en dessous de la statue de Ste Thérèse de l’Enfant Jésus, dans la niche, des reliques de la sainte.
– dans le transept, côté droit, dans la rosace, les médaillons représentant l’architecte et les entrepreneurs qui ont édifié l’église.
– les vitraux du choeur, réalisés en 1958 par l’atelier Benoit, à partir de dessins de Hilaire, représentant les mystères du Rosaire, 15 tableaux de la vie du Christ et de la Vierge Marie. L’église est dédiée à Notre Dame de l’Assomption.
– le grand orgue, construit par Martin Rinkenbach d’Arnmerschwihr en 1896.
Église Saint Pierre Saint Paul de Morhange
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Église Saint Pierre Saint Paul de Morhange
Nom: Église Saint Pierre Saint Paul de Morhange
Construction: XVe siècle
Histoire:
Reconstruite au XVème siècle suite à un incendie, elle offre un bel exemple du style gothique rayonnant avec même une apparition du gothique flamboyant sur une chapelle latérale droite probablement ajoutée au XVIème siècle comme certaines voûtes nervurées également visibles.
Rénovée en 1889, sous l’annexion allemande, elle garde toutefois son authenticité même si la chaire à prêcher ou certains éléments de décors témoignent bien de la fin du XIXème siècle.
On notera aussi de nombreuses oeuvres d’art d’intérêt (retable, statues…) à découvrir.
Église Saint Pierre Saint Paul de Morhange
Nom: Église Saint Pierre Saint Paul de Morhange
Construction: XVe siècle
Histoire:
Reconstruite au XVème siècle suite à un incendie, elle offre un bel exemple du style gothique rayonnant avec même une apparition du gothique flamboyant sur une chapelle latérale droite probablement ajoutée au XVIème siècle comme certaines voûtes nervurées également visibles.
Rénovée en 1889, sous l’annexion allemande, elle garde toutefois son authenticité même si la chaire à prêcher ou certains éléments de décors témoignent bien de la fin du XIXème siècle.
On notera aussi de nombreuses oeuvres d’art d’intérêt (retable, statues…) à découvrir.
Église Saint Sébastien de Dieulouard
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Église Saint Sébastien de Dieulouard
Nom: Église Saint Sébastien de Dieulouard
Construction: XVe siècle
Histoire:
Lorsque Dudon construisit le château en 997, il fit ériger en même temps à côté une chapelle dédiée à St Sébastien. Plusieurs fois au cours du Moyen Age, elle fut brûlée, pillée, saccagée à cause des guerres. En 1482, un curé de Dieulouard, Jean Mengin, la fit raser et rebâtir, au moyen de quêtes, sur de plus grandes dimensions.
Le portail, d’architecture moderne et d’ordre corinthien, est orné d’une statue de St Sébastien placée dans une niche, de deux statues d’anges et d’une croix.
Ce portail a été ajouté par un curé de Dieulouard, Nicolas Barthélémy, en 1739. Il ne manque pas d’élégance mais malheureusement n’est pas dans le style de l’église.
Dans l’un des murs latéraux est incrustée une pierre sur laquelle est représenté en relief le martyre du patron de la paroisse.
L’église elle-même, de style ogival, et à trois nefs supportées par six piliers. En 1890, la nef de gauche a été prolongée d’une travée. Ces travaux de construction ont été payés par l’abbé Marchal, curé de Dieulouard, sur ses propres deniers, ainsi que les frais de réparation du jeu d’orgue.
Le chœur, auquel on accède par deux escaliers de huit marches chacun, est orné de boiseries de chêne sculpté. Le dessin de ces boiseries est l’œuvre de l’architecte du couvent des Bénédictins.
Sous le chœur est une crypte qui paraît avoir été primitivement une habitation gauloise. Deux escaliers taillés dans le roc, de dix-sept marches chacun, y conduisent. La crypte comprend deux travées : l’une forme la nef, l’autre forme le chœur, au fond duquel sont percées trois fenêtres de style roman.
Deux torpilles aériennes allemandes sont tombées en 1917 sur l’église paroissiale sans exploser. Cet événement fut considéré comme un miracle. Les enveloppes métalliques de ces deux bombes ont été fixées à deux piliers de la nef et ne manquent pas, aujourd’hui encore, d’étonner les visiteurs.
Aux alentours des années 1000, Dudon, prévôt de la collégiale de Montfaucon et primicier de la cathédrale de Verdun fait construire, sur le site de l’actuelle église paroissiale, une chapelle, placée sous le vocable de Saint-Sébastien destinée à l’usage des défenseurs du château. C’est en 1481, sous l’impulsion du doyen de la collégiale Saint-Laurent et curé de Dieulouard Jean Mengin que la chapelle Saint-Sébastien devient église paroissiale.
Comme le château, l’église a été ravagée à plusieurs reprises au cour du Moyen-âge. Consacrée en 1504, elle aura encore à subir différentes destructions, notamment en 1562 quant elle est dévastée par les Huguenots et lors des deux dernières Guerres Mondiales. Elle est ainsi endommagée par le bombardement du 17 février 1918, tout en échappant, par chance, à une destruction quasi complète : deux bombes qui perforent les voûtes sans exploser, aujourd’hui accrochées sur les piliers de l’église.
L’église Saint-Sébastien et sa crypte semblent avoir également été très tôt associées au culte des reliques de ce Saint. Mais pendant la Révolution Française, les reliques qui étaient dans un bras argenté sont vendues aux enchères publiques, ainsi peut-être qu' »une main en cuivre couverte d’une feuille blanche » qui contenait aussi des reliques du Saint.
La crypte est également associée à l’histoire de Jeanne d’Arc pour laquelle une fête fut organisée en 1909, date de sa béatification. En effet, elle est réputée avoir fait étape à Dieulouard en 1429, reçue par Jean de Dieulouard et avoir prié dans la crypte de l’ancienne église Saint-Laurent, devant la statue de Notre-Dame-des-Grottes, qui dit-on, protège de la mort subite sur les champs de bataille.
Forte de son histoire mouvementée, en plus de permettre de rendre accessible à tous ce lieu, le projet de restauration (en plus de la réfection de l’éclairage, de l’électricité, le traitement en conservation des décors, la réfection des vitraux et l’installation de la statue originale de Saint-Sébastien datée du Moyen-âge ainsi que les ex-votos anciens) consistera à refaire les parements des parois, voûtes, plafonds, largement dégradés par l’humidité. L’état de la crype nécessite une action lourde de restauration, sans laquelle, elle continuera inexorablement à dépérir.
Ce patrimoine cultuel est d’une valeur culturelle et historique forte dont l’aura dépassait larement les simples frontières de la région dans un lointain passé. Aussi, chaque don collecté permettra d’oeuvrer en faveur de la sauvegarde de la mémoire historique collective de la Lorraine et de son identité, que l’on soit un amoureaux simple du patrimoine ou de l’histoire, un randonneur ou simple visiteur ou même simple croyant soucieux de conserver des traces du passé…
Église Saint Sébastien de Dieulouard
Nom: Église Saint Sébastien de Dieulouard
Construction: XVe siècle
Histoire:
Lorsque Dudon construisit le château en 997, il fit ériger en même temps à côté une chapelle dédiée à St Sébastien. Plusieurs fois au cours du Moyen Age, elle fut brûlée, pillée, saccagée à cause des guerres. En 1482, un curé de Dieulouard, Jean Mengin, la fit raser et rebâtir, au moyen de quêtes, sur de plus grandes dimensions.
Le portail, d’architecture moderne et d’ordre corinthien, est orné d’une statue de St Sébastien placée dans une niche, de deux statues d’anges et d’une croix.
Ce portail a été ajouté par un curé de Dieulouard, Nicolas Barthélémy, en 1739. Il ne manque pas d’élégance mais malheureusement n’est pas dans le style de l’église.
Dans l’un des murs latéraux est incrustée une pierre sur laquelle est représenté en relief le martyre du patron de la paroisse.
L’église elle-même, de style ogival, et à trois nefs supportées par six piliers. En 1890, la nef de gauche a été prolongée d’une travée. Ces travaux de construction ont été payés par l’abbé Marchal, curé de Dieulouard, sur ses propres deniers, ainsi que les frais de réparation du jeu d’orgue.
Le chœur, auquel on accède par deux escaliers de huit marches chacun, est orné de boiseries de chêne sculpté. Le dessin de ces boiseries est l’œuvre de l’architecte du couvent des Bénédictins.
Sous le chœur est une crypte qui paraît avoir été primitivement une habitation gauloise. Deux escaliers taillés dans le roc, de dix-sept marches chacun, y conduisent. La crypte comprend deux travées : l’une forme la nef, l’autre forme le chœur, au fond duquel sont percées trois fenêtres de style roman.
Deux torpilles aériennes allemandes sont tombées en 1917 sur l’église paroissiale sans exploser. Cet événement fut considéré comme un miracle. Les enveloppes métalliques de ces deux bombes ont été fixées à deux piliers de la nef et ne manquent pas, aujourd’hui encore, d’étonner les visiteurs.
Aux alentours des années 1000, Dudon, prévôt de la collégiale de Montfaucon et primicier de la cathédrale de Verdun fait construire, sur le site de l’actuelle église paroissiale, une chapelle, placée sous le vocable de Saint-Sébastien destinée à l’usage des défenseurs du château. C’est en 1481, sous l’impulsion du doyen de la collégiale Saint-Laurent et curé de Dieulouard Jean Mengin que la chapelle Saint-Sébastien devient église paroissiale.
Comme le château, l’église a été ravagée à plusieurs reprises au cour du Moyen-âge. Consacrée en 1504, elle aura encore à subir différentes destructions, notamment en 1562 quant elle est dévastée par les Huguenots et lors des deux dernières Guerres Mondiales. Elle est ainsi endommagée par le bombardement du 17 février 1918, tout en échappant, par chance, à une destruction quasi complète : deux bombes qui perforent les voûtes sans exploser, aujourd’hui accrochées sur les piliers de l’église.
L’église Saint-Sébastien et sa crypte semblent avoir également été très tôt associées au culte des reliques de ce Saint. Mais pendant la Révolution Française, les reliques qui étaient dans un bras argenté sont vendues aux enchères publiques, ainsi peut-être qu' »une main en cuivre couverte d’une feuille blanche » qui contenait aussi des reliques du Saint.
La crypte est également associée à l’histoire de Jeanne d’Arc pour laquelle une fête fut organisée en 1909, date de sa béatification. En effet, elle est réputée avoir fait étape à Dieulouard en 1429, reçue par Jean de Dieulouard et avoir prié dans la crypte de l’ancienne église Saint-Laurent, devant la statue de Notre-Dame-des-Grottes, qui dit-on, protège de la mort subite sur les champs de bataille.
Forte de son histoire mouvementée, en plus de permettre de rendre accessible à tous ce lieu, le projet de restauration (en plus de la réfection de l’éclairage, de l’électricité, le traitement en conservation des décors, la réfection des vitraux et l’installation de la statue originale de Saint-Sébastien datée du Moyen-âge ainsi que les ex-votos anciens) consistera à refaire les parements des parois, voûtes, plafonds, largement dégradés par l’humidité. L’état de la crype nécessite une action lourde de restauration, sans laquelle, elle continuera inexorablement à dépérir.
Ce patrimoine cultuel est d’une valeur culturelle et historique forte dont l’aura dépassait larement les simples frontières de la région dans un lointain passé. Aussi, chaque don collecté permettra d’oeuvrer en faveur de la sauvegarde de la mémoire historique collective de la Lorraine et de son identité, que l’on soit un amoureaux simple du patrimoine ou de l’histoire, un randonneur ou simple visiteur ou même simple croyant soucieux de conserver des traces du passé…
Cathédrale Saint Étienne de Toul
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Cathédrale Saint Étienne de Toul
Nom: Cathédrale Saint Étienne de Toul
Construction: XIIIe siècle
Fin des travaux : XVe siècle
Histoire:
Les tours de la façade mesurent 65 m de haut, la nef, 100 m de long pour une hauteur de voûte de 30 mètres (32 mètres avant rehaussement du dallage) et le transept 56 m de large.
Malgré une construction sur plus de trois siècles, l’édifice (hors façade) présente une grande homogénéité de style. Le XIIIe siècle voit l’édification du chœur, du transept, de la dernière travée de la nef et de la première travée de la galerie est du cloître. Un élément remarquable lors de la construction du transept est la création de verrières surmontées de roses qui ouvrent le mur du transept sur la majeure partie de sa hauteur.
Cet effet de mur vitré sera repris à la cathédrale de Metz lors de la création de la façade occidentale, un siècle plus tard ainsi qu’au XVIe lors de la reconstruction du transept tout comme à la basilique Saint-Vincent de Metz.
Au XIVe siècle, les quatre travées suivantes de la nef sont construites. Au XVe siècle, la magnifique façade de style gothique flamboyant est construite ainsi que les deux premières travées de la nef. Au XVIe siècle, deux chapelles Renaissance sont ajoutées à l’avant des collatéraux nord et sud de la nef, la chapelle de Tous-les-Saints, devenue la sépulture de Jean Forget, chapelain et chantre du chapitre des chanoines, et la chapelle des Évêques avec sa voûte plate à caissons, supportée par de simples arcs surbaissés – fermée depuis cinquante ans, en attente de restauration.
La Convention nationale en 1794 impose la destruction des personnages sculptés de la façade (heureusement certains seront sauvés et depuis exposés au Musée de Toul). Un bombardement en 1870 détruit les vitraux Renaissance du chœur. Un bombardement lors de la Seconde Guerre mondiale anéantit la toiture et l’orgue. Une importante campagne de restauration commence dans les années 1980.
Cathédrale Saint Étienne de Toul
Nom: Cathédrale Saint Étienne de Toul
Construction: XIIIe siècle
Fin des travaux : XVe siècle
Histoire:
Les tours de la façade mesurent 65 m de haut, la nef, 100 m de long pour une hauteur de voûte de 30 mètres (32 mètres avant rehaussement du dallage) et le transept 56 m de large.
Malgré une construction sur plus de trois siècles, l’édifice (hors façade) présente une grande homogénéité de style. Le XIIIe siècle voit l’édification du chœur, du transept, de la dernière travée de la nef et de la première travée de la galerie est du cloître. Un élément remarquable lors de la construction du transept est la création de verrières surmontées de roses qui ouvrent le mur du transept sur la majeure partie de sa hauteur.
Cet effet de mur vitré sera repris à la cathédrale de Metz lors de la création de la façade occidentale, un siècle plus tard ainsi qu’au XVIe lors de la reconstruction du transept tout comme à la basilique Saint-Vincent de Metz.
Au XIVe siècle, les quatre travées suivantes de la nef sont construites. Au XVe siècle, la magnifique façade de style gothique flamboyant est construite ainsi que les deux premières travées de la nef. Au XVIe siècle, deux chapelles Renaissance sont ajoutées à l’avant des collatéraux nord et sud de la nef, la chapelle de Tous-les-Saints, devenue la sépulture de Jean Forget, chapelain et chantre du chapitre des chanoines, et la chapelle des Évêques avec sa voûte plate à caissons, supportée par de simples arcs surbaissés – fermée depuis cinquante ans, en attente de restauration.
La Convention nationale en 1794 impose la destruction des personnages sculptés de la façade (heureusement certains seront sauvés et depuis exposés au Musée de Toul). Un bombardement en 1870 détruit les vitraux Renaissance du chœur. Un bombardement lors de la Seconde Guerre mondiale anéantit la toiture et l’orgue. Une importante campagne de restauration commence dans les années 1980.
Église du Centre de l’Exaltation de la Sainte Croix de Creutzwald
Église du Centre de l'Exaltation de la Sainte Croix de Creutzwald Venez la découvrir
Église du Centre de l'Exaltation de la Sainte Croix de Creutzwald
Nom: Église du Centre de l’Exaltation de la Sainte Croix de Creutzwald
Construction: Début de la construction 1730
Reconstruite de 1763 à 1771, agrandie en 1862
Histoire: En 1594, le noble Stephan von Heiningen acheta une partie du Warndtwald, le Kreuzwald, aux moines de l’ abbaye Sainte-Croix de Busendorf . Le nom de la forêt fait référence à la relique de la Sainte Croix conservée dans l’église du monastère, qui a donné son nom au monastère. L’abbaye bénédictine a été fondée en 1033 par Adalbert II, comte de Metz, et son épouse Judith. La relique de la croix, un éclat de la croix du Christ, que Creutzwald et son église baptisèrent plus tard, fut rapportée par le comte Adalbert d’un pèlerinage en Terre Sainte en 1033.
Dès 1601, le Kreuzwald est vendu au verrier huguenot Louis de Condé, émigré de Champagne au duché de Lorraine à cause de sa foi . Louis de Condé y fit construire une verrerie et fit construire le hameau éponyme de Creutzwald pour leurs souffleurs de verre. Le hameau était situé près de l’actuelle église Sainte-Croix de Creutzwald.
A l’emplacement actuel de l’église Sainte-Croix au centre de Creutzwald, une église en pierre a été construite en 1730 pour remplacer l’ancienne chapelle, devenue trop petite pour la population croissante. L’église a pris sa forme historiciste actuelle en 1911 à l’initiative du Père Stenger de Creutzwald.
Église du Centre de l'Exaltation de la Sainte Croix de Creutzwald
Nom: Église du Centre de l’Exaltation de la Sainte Croix de Creutzwald
Construction: Début de la construction 1730
Reconstruite de 1763 à 1771, agrandie en 1862
Histoire: En 1594, le noble Stephan von Heiningen acheta une partie du Warndtwald, le Kreuzwald, aux moines de l’ abbaye Sainte-Croix de Busendorf . Le nom de la forêt fait référence à la relique de la Sainte Croix conservée dans l’église du monastère, qui a donné son nom au monastère. L’abbaye bénédictine a été fondée en 1033 par Adalbert II, comte de Metz, et son épouse Judith. La relique de la croix, un éclat de la croix du Christ, que Creutzwald et son église baptisèrent plus tard, fut rapportée par le comte Adalbert d’un pèlerinage en Terre Sainte en 1033.
Dès 1601, le Kreuzwald est vendu au verrier huguenot Louis de Condé, émigré de Champagne au duché de Lorraine à cause de sa foi . Louis de Condé y fit construire une verrerie et fit construire le hameau éponyme de Creutzwald pour leurs souffleurs de verre. Le hameau était situé près de l’actuelle église Sainte-Croix de Creutzwald.
A l’emplacement actuel de l’église Sainte-Croix au centre de Creutzwald, une église en pierre a été construite en 1730 pour remplacer l’ancienne chapelle, devenue trop petite pour la population croissante. L’église a pris sa forme historiciste actuelle en 1911 à l’initiative du Père Stenger de Creutzwald.
Cathédrale Notre Dame de l’Annonciation Nancy
Cathédrale Notre Dame de l'Annonciation Nancy Venez la découvrir
Cathédrale Notre Dame de l'Annonciation Nancy
Nom: Cathédrale Notre Dame de l’Annonciation Nancy
Construction: Début de la construction XVIIIe siècle
Fin des travaux XVIIIe siècle
Histoire: La construction de l’actuelle cathédrale n’a commencé qu’en 1703 sous le règne du duc Léopold, et fut poursuivie par le roi Stanislas. Insatisfait par la création d’un chapitre primatial à Nancy, le duc Léopold propose, en 1717 la création d’un évêché à Saint-Dié, car bien qu’appartenant au duché de Lorraine, Saint-Dié ne dépendait d’aucun des Trois-évêchés. Malgré l’appui du Vatican, le Régent de France, bien que beau-frère du Duc, s’opposa fermement à la création d’un évêché Lorrain (1721). La première messe y fut célébrée le 1er novembre 1742. Les plans ont été conçus en 1700 par l’architecte Giovan Betto qui s’inspira de l’église Sant’Andrea della Valle de Rome. Le plan fut modifié par Jules Hardouin-Mansart et la cathédrale terminée à l’économie par Germain Boffrand. Le plan intérieur est en forme de croix latine. Dans sa largeur, il comprend une nef, deux collatéraux et deux bas-côtés comprenant chacun 3 chapelles. La nef est composée d’une demi-travée où se trouve l’orgue, de deux travées complètes, d’un transept surmonté en son centre d’une coupole, d’une quatrième travée qui va de la coupole aux sacristies et d’une abside semi-circulaire qui atteint les murs extérieurs des sacristies (avec saillie sur rue). La nef de la cathédrale Notre-Dame-de-l’Annonciation de Nancy.
La nef mesure 60 mètres de longueur pour un peu moins de 14 mètres de large. L’ensemble de la cathédrale est d’ordre corinthien. Dans la nef, des anges sculptés présentent des attributs symboliques de la Vierge Marie. Le maître-autel de marbre polychrome est de 1763. Il est entouré de stalles dessinées par Boffrand, dont la principale porte le chiffre du primat Charles de Lorraine. L’édifice est typiquement classique et d’une assez grande sobriété : le décor sculpté se limite aux colonnes. En revanche, à la croisée du transept, une coupole est décorée d’une fresque dédiée à la « gloire céleste » exécutée par un artiste nancéien, Claude Jacquart, entre 1723 et 1727. Deux des chapelles latérales sont ornées de grilles de Jean Lamour réalisées entre 1751 et 1755 peu de temps avant qu’il ne forge celles de la place Stanislas toute proche, les autres chapelles sont fermées par des grilles réalisées par son élève François Jeanmaire en 1759. La façade présente un équilibre classique avec au sommet du corps central, un frontispice (le projet initial prévoyait d’élever un dôme ce qui explique un écartement plus important que la normale entre les deux tours). Les deux corps latéraux sont coiffés de deux tours de base carrée, surmontées de pavillons octogonaux et recouverts de dômes et lanternons que Victor Hugo baptisa les « poivrières Pompadour ».
Il faut noter la présence d’un christ en croix de bois peint attribué autrefois à Ligier Richier ; ainsi que le trésor qui comporte de nombreux objets liturgiques du xe siècle qui ont appartenu à saint Gauzelin, évêque de Toul. Une plaque apposée sur la façade de la cathédrale rappelle le souvenir d’Eugène Tisserant (1884-1972), cardinal, doyen du Sacré-Collège, membre de l’Académie Française, natif de Nancy.
Parmi les œuvres de Claude Charles actuellement classées monument historique au titre d’objets 4 quatre d’entre elles se trouvent dans la cathédrale :
Les Pauvres servis par saint Sigisbert
Le Couronnement de saint Sigisbert
Le Christ chez Marthe et Marie
La Flagellation (tableau 225 x 175)
Cathédrale Notre Dame de l'Annonciation Nancy
Nom: Cathédrale Notre Dame de l’Annonciation Nancy
Construction: Début de la construction fin XIXe siècle
Fin des travaux1885
Histoire: La construction de l’actuelle cathédrale n’a commencé qu’en 1703 sous le règne du duc Léopold, et fut poursuivie par le roi Stanislas. Insatisfait par la création d’un chapitre primatial à Nancy, le duc Léopold propose, en 1717 la création d’un évêché à Saint-Dié, car bien qu’appartenant au duché de Lorraine, Saint-Dié ne dépendait d’aucun des Trois-évêchés. Malgré l’appui du Vatican, le Régent de France, bien que beau-frère du Duc, s’opposa fermement à la création d’un évêché Lorrain (1721). La première messe y fut célébrée le 1er novembre 1742. Les plans ont été conçus en 1700 par l’architecte Giovan Betto qui s’inspira de l’église Sant’Andrea della Valle de Rome. Le plan fut modifié par Jules Hardouin-Mansart et la cathédrale terminée à l’économie par Germain Boffrand. Le plan intérieur est en forme de croix latine. Dans sa largeur, il comprend une nef, deux collatéraux et deux bas-côtés comprenant chacun 3 chapelles. La nef est composée d’une demi-travée où se trouve l’orgue, de deux travées complètes, d’un transept surmonté en son centre d’une coupole, d’une quatrième travée qui va de la coupole aux sacristies et d’une abside semi-circulaire qui atteint les murs extérieurs des sacristies (avec saillie sur rue). La nef de la cathédrale Notre-Dame-de-l’Annonciation de Nancy.
La nef mesure 60 mètres de longueur pour un peu moins de 14 mètres de large. L’ensemble de la cathédrale est d’ordre corinthien. Dans la nef, des anges sculptés présentent des attributs symboliques de la Vierge Marie. Le maître-autel de marbre polychrome est de 1763. Il est entouré de stalles dessinées par Boffrand, dont la principale porte le chiffre du primat Charles de Lorraine. L’édifice est typiquement classique et d’une assez grande sobriété : le décor sculpté se limite aux colonnes. En revanche, à la croisée du transept, une coupole est décorée d’une fresque dédiée à la « gloire céleste » exécutée par un artiste nancéien, Claude Jacquart, entre 1723 et 1727.
Deux des chapelles latérales sont ornées de grilles de Jean Lamour réalisées entre 1751 et 1755 peu de temps avant qu’il ne forge celles de la place Stanislas toute proche, les autres chapelles sont fermées par des grilles réalisées par son élève François Jeanmaire en 1759. La façade présente un équilibre classique avec au sommet du corps central, un frontispice (le projet initial prévoyait d’élever un dôme ce qui explique un écartement plus important que la normale entre les deux tours).
Les deux corps latéraux sont coiffés de deux tours de base carrée, surmontées de pavillons octogonaux et recouverts de dômes et lanternons que Victor Hugo baptisa les « poivrières Pompadour ».
Il faut noter la présence d’un christ en croix de bois peint attribué autrefois à Ligier Richier ; ainsi que le trésor qui comporte de nombreux objets liturgiques du xe siècle qui ont appartenu à saint Gauzelin, évêque de Toul. Une plaque apposée sur la façade de la cathédrale rappelle le souvenir d’Eugène Tisserant (1884-1972), cardinal, doyen du Sacré-Collège, membre de l’Académie Française, natif de Nancy.
Parmi les œuvres de Claude Charles actuellement classées monument historique au titre d’objets 4 quatre d’entre elles se trouvent dans la cathédrale :
Les Pauvres servis par saint Sigisbert
Le Couronnement de saint Sigisbert
Le Christ chez Marthe et Marie
La Flagellation (tableau 225 x 175)