Non classé
Église Notre Dame de Bousse
Église Notre Dame de Bousse Venez la découvrir
Église Notre Dame de Bousse
Histoire:
« L’église de Bousse est l’un des plus beaux exemples de gothique tardif de l’est de la France ». C’est en ces termes flatteurs qu’un historien allemand de l’art, F.X Krauss, exprime son admiration pour notre modeste église paroissiale à la fin du XIX° siècle. Sans doute son avis serait-il conforté de nos jours, tant les aménagements extérieurs et les toilettages intérieurs effectués depuis lors ont tous visé à conserver à cet édifice sa beauté originelle.
De l’extérieur d’abord, ce qui retient l’attention, c’est l’unité de la construction, qui paraît avoir été bâtie d’un seul jet, si l’on excepte le clocher. Une plaque à l’entrée de l’édifice indique l’année 1358 pour sa consécration. Les contreforts confèrent une impression de solidité à l’ensemble. En levant la tête, on observera que les griffons servant de gargouille sont tous différents.
La lumière matinale met particulièrement en valeur la beauté et la richesse des vitraux, conçus en 1955 (chapelles latérales) et 1959 (chœur) par l’artiste messin Camille Hilaire.
Quant au clocher, édifié en 1869, il a remplacé à cette époque un campanile dont la masse avait fini par dégrader la voûte de la première travée. Un autre clocher, situé au chevet de l’église, avait maladroitement été rajouté vers 1840: un incendie consécutif à un orage a provoqué sa destruction en 1860 et permis de percer le chœur d’ouvertures conférant à l’ensemble une belle clarté. Il convient alors, pour se représenter l’église de l’époque, de se reporter au dessin à la mine réalisé par le peintre messin Auguste Migette en 1858, déposé au Musée de Metz, et qui est le seul témoignage digne de foi de l’état de l’édifice il y a un siècle et demi.
En complément, une petite promenade sur un chemin récemment aménagé sur la rive droite de la Moselle récompensera les promeneurs avisés: parvenus en face du centre de la commune, ils découvriront une très belle vue de l’église, progressivement dégagée depuis un quart de siècle de tout ce qui encombrait son voisinage: Notre-Dame de la Nativité apparaît ainsi dans toute sa beauté.
En entrant dans l’église, l’impression d’unité et de pureté des lignes est renouvelée.
La nef centrale et les deux collatéraux, parfaitement proportionnés, ainsi que le chœur, sont contemporains. Des blasons ornent les clefs de voûte, et quatre colonnes isolées, sans chapiteaux, séparent les travées. Les arcatures du chœur, accompagnées de colonnettes et de cordons, témoignent de l’appartenance du bâtiment à l’époque gothique tardive.
Église Notre Dame de Bousse
Histoire:
« L’église de Bousse est l’un des plus beaux exemples de gothique tardif de l’est de la France ». C’est en ces termes flatteurs qu’un historien allemand de l’art, F.X Krauss, exprime son admiration pour notre modeste église paroissiale à la fin du XIX° siècle. Sans doute son avis serait-il conforté de nos jours, tant les aménagements extérieurs et les toilettages intérieurs effectués depuis lors ont tous visé à conserver à cet édifice sa beauté originelle.
De l’extérieur d’abord, ce qui retient l’attention, c’est l’unité de la construction, qui paraît avoir été bâtie d’un seul jet, si l’on excepte le clocher. Une plaque à l’entrée de l’édifice indique l’année 1358 pour sa consécration. Les contreforts confèrent une impression de solidité à l’ensemble. En levant la tête, on observera que les griffons servant de gargouille sont tous différents.
La lumière matinale met particulièrement en valeur la beauté et la richesse des vitraux, conçus en 1955 (chapelles latérales) et 1959 (chœur) par l’artiste messin Camille Hilaire.
Quant au clocher, édifié en 1869, il a remplacé à cette époque un campanile dont la masse avait fini par dégrader la voûte de la première travée. Un autre clocher, situé au chevet de l’église, avait maladroitement été rajouté vers 1840: un incendie consécutif à un orage a provoqué sa destruction en 1860 et permis de percer le chœur d’ouvertures conférant à l’ensemble une belle clarté. Il convient alors, pour se représenter l’église de l’époque, de se reporter au dessin à la mine réalisé par le peintre messin Auguste Migette en 1858, déposé au Musée de Metz, et qui est le seul témoignage digne de foi de l’état de l’édifice il y a un siècle et demi.
En complément, une petite promenade sur un chemin récemment aménagé sur la rive droite de la Moselle récompensera les promeneurs avisés: parvenus en face du centre de la commune, ils découvriront une très belle vue de l’église, progressivement dégagée depuis un quart de siècle de tout ce qui encombrait son voisinage: Notre-Dame de la Nativité apparaît ainsi dans toute sa beauté.
En entrant dans l’église, l’impression d’unité et de pureté des lignes est renouvelée.
La nef centrale et les deux collatéraux, parfaitement proportionnés, ainsi que le chœur, sont contemporains. Des blasons ornent les clefs de voûte, et quatre colonnes isolées, sans chapiteaux, séparent les travées. Les arcatures du chœur, accompagnées de colonnettes et de cordons, témoignent de l’appartenance du bâtiment à l’époque gothique tardive.
Chapelle Notre Dame de la Salette de Vany
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Chapelle Notre Dame de la Salette de Vany
Histoire:
Elle fut érigée en 1868 et bénie par l’Evêque de Metz la même année.
Pendant la guerre de 1870, prise entre deux feux pendant le blocus de Metz, la porte et les vitraux furent criblés de balles.
A l’entrée de la chapelle, la statue de Notre Dame de La Salette et les deux enfants.
En face de la chapelle, la vierge en pleurs, sous des vitraux colorés : en souvenir de « la belle dame » qui est apparue à Mélanie et Maximin à La Salette-Fallavaux.
A l’extérieur de la chapelle, à gauche, le calvaire dédié à l’abbé Haro (1871-1911) et à l’abbé Anatole Basselin (1852-1926) où sont sculptés les éléments de la crucifixion et qui porte l’inscription « Ô Crux ave, spes unica », « Salut ô Croix, unique espérance. »
Le texte complet de la strophe, extraite de l’hymne à la Croix intitulé « Vexilla Regis », composé au VIe siècle par Venance Fortunat, évêque de Poitiers et poète chrétien.
« Ô Crux ave, spes unica / Hoc Passiónis tempore / Auge piis justítiam, / Reísque dona veniam » peut se traduire ainsi : « Salut ô Croix, unique espérance. En ces temps difficiles [de Passion], augmente la droiture des gens de bien et accorde le pardon aux pécheurs ».
Chapelle Notre Dame de la Salette de Vany
Histoire:
Elle fut érigée en 1868 et bénie par l’Evêque de Metz la même année.
Pendant la guerre de 1870, prise entre deux feux pendant le blocus de Metz, la porte et les vitraux furent criblés de balles.
A l’entrée de la chapelle, la statue de Notre Dame de La Salette et les deux enfants.
En face de la chapelle, la vierge en pleurs, sous des vitraux colorés : en souvenir de « la belle dame » qui est apparue à Mélanie et Maximin à La Salette-Fallavaux.
A l’extérieur de la chapelle, à gauche, le calvaire dédié à l’abbé Haro (1871-1911) et à l’abbé Anatole Basselin (1852-1926) où sont sculptés les éléments de la crucifixion et qui porte l’inscription « Ô Crux ave, spes unica », « Salut ô Croix, unique espérance. »
Le texte complet de la strophe, extraite de l’hymne à la Croix intitulé « Vexilla Regis », composé au VIe siècle par Venance Fortunat, évêque de Poitiers et poète chrétien.
« Ô Crux ave, spes unica / Hoc Passiónis tempore / Auge piis justítiam, / Reísque dona veniam » peut se traduire ainsi : « Salut ô Croix, unique espérance. En ces temps difficiles [de Passion], augmente la droiture des gens de bien et accorde le pardon aux pécheurs ».
Église Sainte Thérèse de l’enfant Jésus de Villers lès Nancy
Église Sainte Thérèse de l'enfant Jésus de Villers lès Nancy Venez la découvrir
Église Sainte Thérèse de l'enfant Jésus de Villers lès Nancy
Histoire:
L’église est au cœur du parc du Placieux, le lotissement le plus ambitieux de l’entre-deux-guerres dans l’agglomération nancéienne.
Dès 1927, l’évêché de Nancy souhaite créer une quinzième paroisse dédiée à sainte Thérèse avec, pour centre, une cité ecclésiastique au Placieux. On prévoit la plus grande église de l’agglomération mais aussi un presbytère, une école religieuse (vite abandonnée), une salle d’œuvre, puis une maison de repos pour les prêtres âgés.
Jules Criqui est naturellement choisi pour dessiner cet ensemble puisqu’il est l’architecte de l’évêché de Nancy.
La construction commence en 1930, financée par souscription. Mais la crise économique assèche les dons et, de plus, l’évêché préfère se consacrer à la construction de l’imposant Grand Séminaire de l’Asnée, commencé en 1934. Cette même année, le chantier de l’église s’interrompt ; la nef est fermée par un mur de brique tandis que le portail et le clocher sont à peine ébauchés.
Des travaux complémentaires, inachevés eux aussi, de l’architecte Maurice Baier, ont eu lieu dans les années 1970 pour donner une nouvelle façade à l’église et reprendre le clocher.
Église Sainte Thérèse de l'enfant Jésus de Villers lès Nancy
Histoire:
L’église est au cœur du parc du Placieux, le lotissement le plus ambitieux de l’entre-deux-guerres dans l’agglomération nancéienne.
Dès 1927, l’évêché de Nancy souhaite créer une quinzième paroisse dédiée à sainte Thérèse avec, pour centre, une cité ecclésiastique au Placieux. On prévoit la plus grande église de l’agglomération mais aussi un presbytère, une école religieuse (vite abandonnée), une salle d’œuvre, puis une maison de repos pour les prêtres âgés.
Jules Criqui est naturellement choisi pour dessiner cet ensemble puisqu’il est l’architecte de l’évêché de Nancy.
La construction commence en 1930, financée par souscription. Mais la crise économique assèche les dons et, de plus, l’évêché préfère se consacrer à la construction de l’imposant Grand Séminaire de l’Asnée, commencé en 1934. Cette même année, le chantier de l’église s’interrompt ; la nef est fermée par un mur de brique tandis que le portail et le clocher sont à peine ébauchés.
Des travaux complémentaires, inachevés eux aussi, de l’architecte Maurice Baier, ont eu lieu dans les années 1970 pour donner une nouvelle façade à l’église et reprendre le clocher.
Église Sainte Foy de Sélestat
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Église Sainte Foy de Sélestat
Histoire:
L’église Sainte-Foy (appelée également St.-Fides-Kirche en allemand) est construite au xiie siècle dans le style roman, en plein cœur de la ville de Sélestat, dans le Bas-Rhin. Elle se situe tout près de l’église gothique Saint-Georges et de la Bibliothèque humaniste.
Seul vestige de l’ancien prieuré des bénédictins puis des jésuites, dont elle était l’église conventuelle, elle est classée monument historique depuis 1862.
L’édifice fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1862
Un premier édifice, dédié au Saint-Sépulcre, est érigé vers 1087. La crypte, ainsi que quelques remplois sculptés témoignent de cette église primitive, construite par Hildegarde von Schlettstadt ou Hildegarde de Mousson-Montbéliard qui fut une mécène allemande du haut Moyen Âge.
Veuve de Frédéric de Büren, elle fit bâtir l’église Sainte-Foy à Sélestat et en fit don à l’abbatiale Sainte-Foy de Conques. Elle mourut en 1094 et fut inhumée dans la crypte de l’église Sainte-Foy. Lors de fouilles en 1892, son cercueil a été retrouvé intact et ses restes étaient recouvert d’une couche de chaux, laissant penser qu’elle était morte de la peste. Cette découverte a permis de réaliser un moulage de son buste et de sa tête, aujourd’hui exposé dans un musée de Bad Wimpfen, un autre moulage a été placé dans la crypte de l’église, et un troisième à la Bibliothèque humaniste de la cité. Mais il existe un doute : le buste serait peut-être celui de sa fille Adélaïde, car Hildegarde est décédée à l’âge de 72 ans, et le buste révèle plutôt une femme bien plus jeune, dans la quarantaine.
Le neveu du pape alsacien Léon IX, le comte Hugo d’Eguisheim est assassiné en 1089 dans la chambre même de l’évêque Othon de Hohenstaufen, qui l’avait invité en signe de réconciliation après un conflit armé qui les avait opposés. Le meurtrier était l’échanson de l’évêque. Le prélat n’y était probablement pour rien, mais le pape, qui connaissait en lui un adversaire dans le cadre de la Querelle des Investitures, le sanctionna comme s’il était coupable. La tradition rapporte que sa mère Hildegarde, dont l’ascendance est alsacienne, avait été prise de remords par ces crimes. Elle décide alors en 1094 d’effectuer une donation à des bénédictins, de ses terres situées à Sélestat. Elle choisit les moines de l’abbaye Sainte-Foy de Conques, en Rouergue, sans doute à la suite d’un pèlerinage effectué à Saint-Jacques-de-Compostelle. Les biens de l’abbaye reviennent à Berthe, fille de Louis le Germanique et abbesse de Felix et Régula, à Zurich, conformément à un acte de Lothaire II établi en 869.Une église prieurale est érigée entre 1152 et 1190, grâce à des dons de Frédéric Barberousse. Ce dernier est également bienfaiteur à la même époque du mont Sainte-Odile, où il nomme les abbesses Relendes et Herrande, et entoure le monastère d’une ceinture de châteaux, avant de partir pour la troisième croisade, qui lui sera fatale. Le nouvel édifice, construit sur un plan basilical avec un transept peu marqué, présente un style qui se rapproche davantage des réalisations lorraines et bourguignonnes que de l’art roman rhénan. Les bénédictins veillent sur le sanctuaire jusqu’au début du xve siècle et le dernier prieur, Raimond de la Romiguière, quitte Sélestat en 1424. L’évêché de Strasbourg, qui prend l’église et le prieuré en charge, les met en 1615 à la disposition de jésuites. Ceux-ci engagent alors des transformations de style baroque, en vogue à cette époque. Seules la première fenêtre à droite et celle au-dessus du portail Nord sont d’origine. La tour octogonale surmontant le transept échappe elle aussi aux remaniements. La tour Nord est surhaussée et des tribunes, réalisées par le sculpteur Stéphane Exstel, sont ajoutées en 1616-1617. Une école est construite entre 1742 et 1745 et les bâtiments du prieuré sont remplacés en 1688, avant de subir une nouvelle restauration de 1753 à 1757. Le frère Jean Anderjoch, menuisier, est chargé de la reconstruction, durant laquelle il s’inspira probablement des plans de l’architecte Gallay.
La ville cède les bâtiments après le départ des jésuites en 1765, afin de loger les officiers. Ils sont complétés en 1769, d’après des plans de l’architecte Gouget, par de nouveaux bâtiments nommés le pavillon. Les bâtiments sont affectés à l’enseignement et à la cure après 1874 et, en 1882, l’extrémité Nord de l’aile Ouest est détruite. L’église fait l’objet d’une restauration par l’architecte Charles Winkler, entre 1889 et 1893. La tour Nord est rabaissée et la tour Sud est élevée d’un niveau supplémentaire, avec l’adjonction de flèches rhomboïdales avec un pignon néo-roman. Les tribunes de la nef sont supprimées et un nouveau toit est posé sur le vaisseau central, ainsi que sur les bas-côtés. Des sculptures néo-romanes sont installées à l’intérieur et à l’extérieur, par Émile Sichler et P. Gachon. Certains chapiteaux des tours et les deux lions du porche sont remplacés, les anciens étant conservés au musée de Sélestat.
Église Sainte Foy de Sélestat
Histoire:
L’église Sainte-Foy (appelée également St.-Fides-Kirche en allemand) est construite au xiie siècle dans le style roman, en plein cœur de la ville de Sélestat, dans le Bas-Rhin. Elle se situe tout près de l’église gothique Saint-Georges et de la Bibliothèque humaniste.
Seul vestige de l’ancien prieuré des bénédictins puis des jésuites, dont elle était l’église conventuelle, elle est classée monument historique depuis 1862.
L’édifice fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1862
Un premier édifice, dédié au Saint-Sépulcre, est érigé vers 1087. La crypte, ainsi que quelques remplois sculptés témoignent de cette église primitive, construite par Hildegarde von Schlettstadt ou Hildegarde de Mousson-Montbéliard qui fut une mécène allemande du haut Moyen Âge.
Veuve de Frédéric de Büren, elle fit bâtir l’église Sainte-Foy à Sélestat et en fit don à l’abbatiale Sainte-Foy de Conques. Elle mourut en 1094 et fut inhumée dans la crypte de l’église Sainte-Foy. Lors de fouilles en 1892, son cercueil a été retrouvé intact et ses restes étaient recouvert d’une couche de chaux, laissant penser qu’elle était morte de la peste. Cette découverte a permis de réaliser un moulage de son buste et de sa tête, aujourd’hui exposé dans un musée de Bad Wimpfen, un autre moulage a été placé dans la crypte de l’église, et un troisième à la Bibliothèque humaniste de la cité. Mais il existe un doute : le buste serait peut-être celui de sa fille Adélaïde, car Hildegarde est décédée à l’âge de 72 ans, et le buste révèle plutôt une femme bien plus jeune, dans la quarantaine.
Le neveu du pape alsacien Léon IX, le comte Hugo d’Eguisheim est assassiné en 1089 dans la chambre même de l’évêque Othon de Hohenstaufen, qui l’avait invité en signe de réconciliation après un conflit armé qui les avait opposés. Le meurtrier était l’échanson de l’évêque. Le prélat n’y était probablement pour rien, mais le pape, qui connaissait en lui un adversaire dans le cadre de la Querelle des Investitures, le sanctionna comme s’il était coupable. La tradition rapporte que sa mère Hildegarde, dont l’ascendance est alsacienne, avait été prise de remords par ces crimes. Elle décide alors en 1094 d’effectuer une donation à des bénédictins, de ses terres situées à Sélestat. Elle choisit les moines de l’abbaye Sainte-Foy de Conques, en Rouergue, sans doute à la suite d’un pèlerinage effectué à Saint-Jacques-de-Compostelle. Les biens de l’abbaye reviennent à Berthe, fille de Louis le Germanique et abbesse de Felix et Régula, à Zurich, conformément à un acte de Lothaire II établi en 869.Une église prieurale est érigée entre 1152 et 1190, grâce à des dons de Frédéric Barberousse. Ce dernier est également bienfaiteur à la même époque du mont Sainte-Odile, où il nomme les abbesses Relendes et Herrande, et entoure le monastère d’une ceinture de châteaux, avant de partir pour la troisième croisade, qui lui sera fatale. Le nouvel édifice, construit sur un plan basilical avec un transept peu marqué, présente un style qui se rapproche davantage des réalisations lorraines et bourguignonnes que de l’art roman rhénan. Les bénédictins veillent sur le sanctuaire jusqu’au début du xve siècle et le dernier prieur, Raimond de la Romiguière, quitte Sélestat en 1424. L’évêché de Strasbourg, qui prend l’église et le prieuré en charge, les met en 1615 à la disposition de jésuites. Ceux-ci engagent alors des transformations de style baroque, en vogue à cette époque. Seules la première fenêtre à droite et celle au-dessus du portail Nord sont d’origine. La tour octogonale surmontant le transept échappe elle aussi aux remaniements. La tour Nord est surhaussée et des tribunes, réalisées par le sculpteur Stéphane Exstel, sont ajoutées en 1616-1617. Une école est construite entre 1742 et 1745 et les bâtiments du prieuré sont remplacés en 1688, avant de subir une nouvelle restauration de 1753 à 1757. Le frère Jean Anderjoch, menuisier, est chargé de la reconstruction, durant laquelle il s’inspira probablement des plans de l’architecte Gallay.
La ville cède les bâtiments après le départ des jésuites en 1765, afin de loger les officiers. Ils sont complétés en 1769, d’après des plans de l’architecte Gouget, par de nouveaux bâtiments nommés le pavillon. Les bâtiments sont affectés à l’enseignement et à la cure après 1874 et, en 1882, l’extrémité Nord de l’aile Ouest est détruite. L’église fait l’objet d’une restauration par l’architecte Charles Winkler, entre 1889 et 1893. La tour Nord est rabaissée et la tour Sud est élevée d’un niveau supplémentaire, avec l’adjonction de flèches rhomboïdales avec un pignon néo-roman. Les tribunes de la nef sont supprimées et un nouveau toit est posé sur le vaisseau central, ainsi que sur les bas-côtés. Des sculptures néo-romanes sont installées à l’intérieur et à l’extérieur, par Émile Sichler et P. Gachon. Certains chapiteaux des tours et les deux lions du porche sont remplacés, les anciens étant conservés au musée de Sélestat.
Église Saint Georges de Sélestat
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Église Saint Georges de Sélestat
Histoire:
L’édifice paroissial est cité pour la première fois au viiie siècle. Il s’agit alors d’une chapelle baptismale, située dans l’enceinte du palais impérial édifié par Charlemagne, et que l’empereur aurait visité lors du Noël de l’an 775. L’église repose sur les vestiges d’une vaste rotonde, partiellement dégagée lors de fouilles effectuées dans la crypte en 1876 et 1902. L’essentiel de la basilique, de style gothique flamboyant, est édifié par les commerçants de Sélestat, à quelques mètres de l’église romane. Les travaux de construction de la nouvelle église – construite selon un plan en croix latine et possédant trois nefs et deux transepts opposés -, débutent à partir des années 1220 et se poursuivent de manière ininterrompue jusqu’au début du xve siècle, mais on note cependant des ajouts ultérieurs. Les bas-côtés de la nef sont construits lors de la première campagne et comportent à l’extérieur un portail en plein-cintre à colonnettes. Un autre portail de cette campagne est remployé dans le mur Nord du massif antérieur. Le premier chœur avec deux absidioles et le transept sont élevés vers 1230. Les absidioles présentent dans leurs élévations intérieures un parti champenois comprenant une coursière au-dessus des arcades du premier niveau traversant des contreforts intérieurs. La nef est élevée à partir de 1235, présentant des élévations et des voûtes sexpartites de style bourguignon.
L’église Saint-Georges vers 1900.
Le massif occidental – comportant cinq travées – est élevé au début du xive siècle. De même, la tour occidentale, elle-même coiffée d’un octogone à pinacles, est datée du xive siècle, bien que les travaux soient interrompus au cours de ce siècle. Dans l’axe de la tour se trouve un portail médian. La construction du vaste chœur à trois travées démarre à la fin du xive siècle. Il prend alors la place d’une abside dont seules deux absidioles sont conservées. Trois architectes participent à ces travaux. Le premier est Jean Obrecht, bourgmestre en 1401 et le deuxième est Matthis, entre 1400 et 1410. Mais le plus célèbre est le troisième, Erhart Kindelin, qui a sans doute réalisé les trois baies du chevet entre 1415 et 1422. La construction du clocher se poursuit au cours du xve siècle et un jubé est élevé en 1489 et 1490 par Conrad Sifer, mais il est détruit lors de la Révolution de 1789. Une porte est percée au xve siècle sur le mur Nord du transept. Le tympan en arc brisé figure un décor sculpté de baguettes à l’extérieur. Un relief sculpté au revers représente le voile en relief de sainte Véronique, avec des clous sculptés et la Sainte Face. Ce relief, classé monument historique depuis le 16 mars 1848 au titre d’immeuble, pourrait également être l’œuvre de Conrad Sifer. Un escalier montant au comble de la nef porte la date de 1615, le nom de Stéphane Exstel et sa marque de tâcheron. De nombreuses marques de tâcheron sont également relevées sur tout l’édifice.
Sous la direction d’Antoine Ringeisen (1811-1889), architecte de l’arrondissement de Sélestat de 1840 à 1888, d’importants travaux de restauration sont entrepris de 1847 à 1865 avec le réaménagement du chœur et de la tour de croisée, ainsi que de 1922 à 1924. La présence d’épitaphes d’humanistes sélestadiens est alors découverte dans le narthex, comme Beatus Rhenanus – orphelin de mère très tôt, il sera d’ailleurs élevé par le prêtre Reinhart Kegler, chapelain à l’autel Sainte-Catherine de l’église Saint-Georges, oncle de qui il héritera toute sa fortune-, Jacques Wimpfeling ou encore Crato Hofmann. L’église est classée monument historique par arrêté du 16 mars 1848. L’ensemble s’élève à environ 65 m.
Église Saint Georges de Sélestat
Histoire:
L’édifice paroissial est cité pour la première fois au viiie siècle. Il s’agit alors d’une chapelle baptismale, située dans l’enceinte du palais impérial édifié par Charlemagne, et que l’empereur aurait visité lors du Noël de l’an 775. L’église repose sur les vestiges d’une vaste rotonde, partiellement dégagée lors de fouilles effectuées dans la crypte en 1876 et 1902. L’essentiel de la basilique, de style gothique flamboyant, est édifié par les commerçants de Sélestat, à quelques mètres de l’église romane. Les travaux de construction de la nouvelle église – construite selon un plan en croix latine et possédant trois nefs et deux transepts opposés -, débutent à partir des années 1220 et se poursuivent de manière ininterrompue jusqu’au début du xve siècle, mais on note cependant des ajouts ultérieurs. Les bas-côtés de la nef sont construits lors de la première campagne et comportent à l’extérieur un portail en plein-cintre à colonnettes. Un autre portail de cette campagne est remployé dans le mur Nord du massif antérieur. Le premier chœur avec deux absidioles et le transept sont élevés vers 1230. Les absidioles présentent dans leurs élévations intérieures un parti champenois comprenant une coursière au-dessus des arcades du premier niveau traversant des contreforts intérieurs. La nef est élevée à partir de 1235, présentant des élévations et des voûtes sexpartites de style bourguignon.
L’église Saint-Georges vers 1900.
Le massif occidental – comportant cinq travées – est élevé au début du xive siècle. De même, la tour occidentale, elle-même coiffée d’un octogone à pinacles, est datée du xive siècle, bien que les travaux soient interrompus au cours de ce siècle. Dans l’axe de la tour se trouve un portail médian. La construction du vaste chœur à trois travées démarre à la fin du xive siècle. Il prend alors la place d’une abside dont seules deux absidioles sont conservées. Trois architectes participent à ces travaux. Le premier est Jean Obrecht, bourgmestre en 1401 et le deuxième est Matthis, entre 1400 et 1410. Mais le plus célèbre est le troisième, Erhart Kindelin, qui a sans doute réalisé les trois baies du chevet entre 1415 et 1422. La construction du clocher se poursuit au cours du xve siècle et un jubé est élevé en 1489 et 1490 par Conrad Sifer, mais il est détruit lors de la Révolution de 1789. Une porte est percée au xve siècle sur le mur Nord du transept. Le tympan en arc brisé figure un décor sculpté de baguettes à l’extérieur. Un relief sculpté au revers représente le voile en relief de sainte Véronique, avec des clous sculptés et la Sainte Face. Ce relief, classé monument historique depuis le 16 mars 1848 au titre d’immeuble, pourrait également être l’œuvre de Conrad Sifer. Un escalier montant au comble de la nef porte la date de 1615, le nom de Stéphane Exstel et sa marque de tâcheron. De nombreuses marques de tâcheron sont également relevées sur tout l’édifice.
Sous la direction d’Antoine Ringeisen (1811-1889), architecte de l’arrondissement de Sélestat de 1840 à 1888, d’importants travaux de restauration sont entrepris de 1847 à 1865 avec le réaménagement du chœur et de la tour de croisée, ainsi que de 1922 à 1924. La présence d’épitaphes d’humanistes sélestadiens est alors découverte dans le narthex, comme Beatus Rhenanus – orphelin de mère très tôt, il sera d’ailleurs élevé par le prêtre Reinhart Kegler, chapelain à l’autel Sainte-Catherine de l’église Saint-Georges, oncle de qui il héritera toute sa fortune-, Jacques Wimpfeling ou encore Crato Hofmann. L’église est classée monument historique par arrêté du 16 mars 1848. L’ensemble s’élève à environ 65 m.
Église des Cordeliers de Nancy
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Église des Cordeliers de Nancy
Histoire:
Construite sous René II de Lorraine après la bataille de Nancy, elle est consacrée en 1487, jouxtant le palais Ducal reconstruit à la même époque. L’église devint ensuite la sépulture des ducs de Lorraine, précédemment inhumés en la collégiale Saint-Georges, aujourd’hui disparue.
L’église sert temporairement de lieu de culte paroissial à partir de 1857, lorsque la vieille église Saint-Epvre menace ruine et ce, jusqu’à ce que cette dernière soit reconstruite.
L’édifice surprend par sa grande sobriété extérieure pour une longueur totale de 73 mètres et seulement 9 mètres de largeur. La grande nef unique, typique de l’architecture des églises des Cordeliers, était décorée de nombreux vitraux4 (dont quelques fragments réputés de cette provenance sont visibles au musée Lorrain), ainsi que de fresques dont il reste une travée intacte au niveau du chœur.
Latéralement à la nef se trouvent des chapelles collatérales abritant les enfeus de certains ducs de Lorraine. Juste avant l’autel, sur le côté droit, se trouve l’impressionnant enfeu polychrome renaissance du duc René II de Lorraine. L’autel (rapporté) est décoré d’un retable polychrome de 1522, tandis que la grande rosace refaite à l’époque classique représente les armes de Lorraine. À gauche de l’autel se trouve la chapelle funéraire des Princes de Lorraine fermée par une imposante grille aux armes de la dynastie. Au sol, une trappe en bois cache l’accès au caveau.
Une partie du plafond est recouverte d’une fresque du XVIe siècle ; attribuée à Hugues de la Faye, elle représente les Anges tenant les instruments de la Passion. Une autre peinture à la détrempe est présente sur les deux premières travées de gauche, proche des gisants de Claude de Baudoche et René de Beauvau, elle est dédiée à Notre-Dame-de-Consolation.
Au xixe siècle, furent installées dans le chœur les stalles en bois provenant de l’abbaye de Salival et datant de 1691.
La chapelle Notre-Dame-de-Lorette, chapelle funéraire des ducs de Lorraine, est accolée au niveau du chœur. L’édifice fut construit de 1609 à 1612, avec un style baroque italien avec une étonnante coupole en trompe-l’œil.
Cette chapelle, créée par la volonté de Charles III de Lorraine, renferme les dépouilles et les cénotaphes de tous les ducs de Lorraine, aïeux de la famille de Habsbourg-Lorraine et de ce fait, le seul duc de Lorraine à ne pas y être inhumé est François-Étienne de Lorraine qui, devenu empereur du Saint-Empire, fut inhumé en la nécropole des Habsbourg à Vienne (Autriche).
Église des Cordeliers de Nancy
Histoire:
Construite sous René II de Lorraine après la bataille de Nancy, elle est consacrée en 1487, jouxtant le palais Ducal reconstruit à la même époque. L’église devint ensuite la sépulture des ducs de Lorraine, précédemment inhumés en la collégiale Saint-Georges, aujourd’hui disparue.
L’église sert temporairement de lieu de culte paroissial à partir de 1857, lorsque la vieille église Saint-Epvre menace ruine et ce, jusqu’à ce que cette dernière soit reconstruite.
L’édifice surprend par sa grande sobriété extérieure pour une longueur totale de 73 mètres et seulement 9 mètres de largeur. La grande nef unique, typique de l’architecture des églises des Cordeliers, était décorée de nombreux vitraux4 (dont quelques fragments réputés de cette provenance sont visibles au musée Lorrain), ainsi que de fresques dont il reste une travée intacte au niveau du chœur.
Latéralement à la nef se trouvent des chapelles collatérales abritant les enfeus de certains ducs de Lorraine. Juste avant l’autel, sur le côté droit, se trouve l’impressionnant enfeu polychrome renaissance du duc René II de Lorraine. L’autel (rapporté) est décoré d’un retable polychrome de 1522, tandis que la grande rosace refaite à l’époque classique représente les armes de Lorraine. À gauche de l’autel se trouve la chapelle funéraire des Princes de Lorraine fermée par une imposante grille aux armes de la dynastie. Au sol, une trappe en bois cache l’accès au caveau.
Une partie du plafond est recouverte d’une fresque du XVIe siècle ; attribuée à Hugues de la Faye, elle représente les Anges tenant les instruments de la Passion. Une autre peinture à la détrempe est présente sur les deux premières travées de gauche, proche des gisants de Claude de Baudoche et René de Beauvau, elle est dédiée à Notre-Dame-de-Consolation.
Au xixe siècle, furent installées dans le chœur les stalles en bois provenant de l’abbaye de Salival et datant de 1691.
La chapelle Notre-Dame-de-Lorette, chapelle funéraire des ducs de Lorraine, est accolée au niveau du chœur. L’édifice fut construit de 1609 à 1612, avec un style baroque italien avec une étonnante coupole en trompe-l’œil.
Cette chapelle, créée par la volonté de Charles III de Lorraine, renferme les dépouilles et les cénotaphes de tous les ducs de Lorraine, aïeux de la famille de Habsbourg-Lorraine et de ce fait, le seul duc de Lorraine à ne pas y être inhumé est François-Étienne de Lorraine qui, devenu empereur du Saint-Empire, fut inhumé en la nécropole des Habsbourg à Vienne (Autriche).
Église Saint Nicolas à Rodemack
Église Saint Nicolas à Rodemack Venez la découvrir
Église Saint Nicolas à Rodemack
Histoire:
L’église de Rodemack fut construite en 1783 sur l’emplacement de l’ancienne église romane trop petite et délabrée. Afin de gagner de la place pour l’agrandissement, le nouveau bâtiment fut orienté dans la direction du Sud au Nord. De style baroque, l’église est l’expression émouvante de la foi religieuse d’une population essentiellement rurale. Les autels et le mobilier sont l’oeuvre de la famille Greff d’Alwies (Grand-Duché de Luxembourg) dont la production, en Lorraine, a été considérable. Les peintures ont été restaurées en 1976 et 2000.
Église Saint Nicolas à Rodemack
Histoire:
L’église de Rodemack fut construite en 1783 sur l’emplacement de l’ancienne église romane trop petite et délabrée. Afin de gagner de la place pour l’agrandissement, le nouveau bâtiment fut orienté dans la direction du Sud au Nord. De style baroque, l’église est l’expression émouvante de la foi religieuse d’une population essentiellement rurale. Les autels et le mobilier sont l’oeuvre de la famille Greff d’Alwies (Grand-Duché de Luxembourg) dont la production, en Lorraine, a été considérable. Les peintures ont été restaurées en 1976 et 2000.
Cathédrale Notre Dame de Verdun
Cathédrale Notre Dame de Verdun Venez la découvrir
Cathédrale Notre Dame de Verdun
Histoire:
Au début du ive siècle, Verdun est évangélisée par saint Saintin qui fait construire sur le mont Saint-Vanne la première église dédiée à saint-Pierre et saint-Paul. La ville devient le siège de l’évêché de Verdun et saint Saintin, son premier évêque1. L’église sera remplacée au xe siècle par l’abbaye Saint-Vanne de Verdun. Au ve siècle, après les invasions barbares, saint Pulchrone installe la cathédrale à l’abri dans le castrum romain, à son emplacement actuel. La cathédrale est dédiée à la Vierge Marie.À la fin du xe siècle, l’évêque Haymon décide de doter son diocèse d’une grande cathédrale. De 990 à 1024, il fait construire un nouvel édifice selon le plan roman-rhénan : une nef, deux transepts, deux absides opposées, chacune flanquée de deux tours-clochers. Les piliers sont carrés et la couverture est en charpente.En 1047, un premier incendie ravage l’édifice religieux. Les évêques Richard Ier et Thierry doivent la restaurer : reconstruction des parties hautes de la nef et du transept, et création du portail de l’Officialité, au nord-ouest du bâtiment.Au xiie siècle, après que la cathédrale avait été endommagée par Renaud Ier, comte de Bar, l’évêque Albéron de Chiny ordonna de nouveaux travaux6. De 1136 à 1160, l’architecte Garin construit le chœur oriental qui se termine par une abside à sept pans munie de contreforts. Il construit également les deux portails Saint Jean et du Lion, un cloître, ainsi qu’une crypte-halle et deux cryptes annexes latérales servant d’accès.Le 11 novembre 1147, le pape Eugène III, réfugié en France depuis le 9 mars 1147, consacre la cathédrale de Verdun, en présence de 18 cardinaux. Un vitrail du maître-verrier Jean-Jacques Grüber situé dans le transept occidental représente cet évènement.Au xive siècle, la cathédrale est modifiée par l’architecte Pierre Perrat selon le style gothique. Il ajoute des voûtes à la nef et aux bas-côtés, édifie des chapelles latérales, rehausse l’abside orientale, ouvre de grandes fenêtres, coiffe les tours de flèches, et embellit des vitraux et des fresques. Du xve au xvie siècle, plusieurs chapelles sont édifiées et le cloître est reconstruit dans le style gothique flamboyant.
Cathédrale Notre Dame de Verdun
Histoire:
Au début du ive siècle, Verdun est évangélisée par saint Saintin qui fait construire sur le mont Saint-Vanne la première église dédiée à saint-Pierre et saint-Paul. La ville devient le siège de l’évêché de Verdun et saint Saintin, son premier évêque1. L’église sera remplacée au xe siècle par l’abbaye Saint-Vanne de Verdun. Au ve siècle, après les invasions barbares, saint Pulchrone installe la cathédrale à l’abri dans le castrum romain, à son emplacement actuel. La cathédrale est dédiée à la Vierge Marie.À la fin du xe siècle, l’évêque Haymon décide de doter son diocèse d’une grande cathédrale. De 990 à 1024, il fait construire un nouvel édifice selon le plan roman-rhénan : une nef, deux transepts, deux absides opposées, chacune flanquée de deux tours-clochers. Les piliers sont carrés et la couverture est en charpente.En 1047, un premier incendie ravage l’édifice religieux. Les évêques Richard Ier et Thierry doivent la restaurer : reconstruction des parties hautes de la nef et du transept, et création du portail de l’Officialité, au nord-ouest du bâtiment.Au xiie siècle, après que la cathédrale avait été endommagée par Renaud Ier, comte de Bar, l’évêque Albéron de Chiny ordonna de nouveaux travaux6. De 1136 à 1160, l’architecte Garin construit le chœur oriental qui se termine par une abside à sept pans munie de contreforts. Il construit également les deux portails Saint Jean et du Lion, un cloître, ainsi qu’une crypte-halle et deux cryptes annexes latérales servant d’accès.Le 11 novembre 1147, le pape Eugène III, réfugié en France depuis le 9 mars 1147, consacre la cathédrale de Verdun, en présence de 18 cardinaux. Un vitrail du maître-verrier Jean-Jacques Grüber situé dans le transept occidental représente cet évènement.Au xive siècle, la cathédrale est modifiée par l’architecte Pierre Perrat selon le style gothique. Il ajoute des voûtes à la nef et aux bas-côtés, édifie des chapelles latérales, rehausse l’abside orientale, ouvre de grandes fenêtres, coiffe les tours de flèches, et embellit des vitraux et des fresques. Du xve au xvie siècle, plusieurs chapelles sont édifiées et le cloître est reconstruit dans le style gothique flamboyant.
Église Saint-Hubert d’Illange
Église Saint-Hubert d'Illange Venez la découvrir
Église Saint-Hubert d'Illange
Histoire:
De style néo-gothique, elle a été construite en 1882 par l’architecte Laydecker, de Thionville. A sa droite se trouve une imposante grotte qui renferme un autel. A l’intérieur, un petit patrimoine. Un chemin de croix en bois coloré sculpté. Peinture murale 1er quart 20e siècle, après décapage du badigeon en 1982, vision de saint Hubert, par M.Messer et F.Salmon.
Église Saint-Hubert d'Illange
Histoire:
De style néo-gothique, elle a été construite en 1882 par l’architecte Laydecker, de Thionville. A sa droite se trouve une imposante grotte qui renferme un autel. A l’intérieur, un petit patrimoine. Un chemin de croix en bois coloré sculpté. Peinture murale 1er quart 20e siècle, après décapage du badigeon en 1982, vision de saint Hubert, par M.Messer et F.Salmon.