Cathédrale Notre Dame de l'Annonciation Nancy Venez la découvrir
Cathédrale Notre Dame de l'Annonciation Nancy
Nom: Cathédrale Notre Dame de l’Annonciation Nancy
Construction: Début de la construction XVIIIe siècle
Fin des travaux XVIIIe siècle
Histoire: La construction de l’actuelle cathédrale n’a commencé qu’en 1703 sous le règne du duc Léopold, et fut poursuivie par le roi Stanislas. Insatisfait par la création d’un chapitre primatial à Nancy, le duc Léopold propose, en 1717 la création d’un évêché à Saint-Dié, car bien qu’appartenant au duché de Lorraine, Saint-Dié ne dépendait d’aucun des Trois-évêchés. Malgré l’appui du Vatican, le Régent de France, bien que beau-frère du Duc, s’opposa fermement à la création d’un évêché Lorrain (1721). La première messe y fut célébrée le 1er novembre 1742. Les plans ont été conçus en 1700 par l’architecte Giovan Betto qui s’inspira de l’église Sant’Andrea della Valle de Rome. Le plan fut modifié par Jules Hardouin-Mansart et la cathédrale terminée à l’économie par Germain Boffrand. Le plan intérieur est en forme de croix latine. Dans sa largeur, il comprend une nef, deux collatéraux et deux bas-côtés comprenant chacun 3 chapelles. La nef est composée d’une demi-travée où se trouve l’orgue, de deux travées complètes, d’un transept surmonté en son centre d’une coupole, d’une quatrième travée qui va de la coupole aux sacristies et d’une abside semi-circulaire qui atteint les murs extérieurs des sacristies (avec saillie sur rue). La nef de la cathédrale Notre-Dame-de-l’Annonciation de Nancy.
La nef mesure 60 mètres de longueur pour un peu moins de 14 mètres de large. L’ensemble de la cathédrale est d’ordre corinthien. Dans la nef, des anges sculptés présentent des attributs symboliques de la Vierge Marie. Le maître-autel de marbre polychrome est de 1763. Il est entouré de stalles dessinées par Boffrand, dont la principale porte le chiffre du primat Charles de Lorraine. L’édifice est typiquement classique et d’une assez grande sobriété : le décor sculpté se limite aux colonnes. En revanche, à la croisée du transept, une coupole est décorée d’une fresque dédiée à la « gloire céleste » exécutée par un artiste nancéien, Claude Jacquart, entre 1723 et 1727. Deux des chapelles latérales sont ornées de grilles de Jean Lamour réalisées entre 1751 et 1755 peu de temps avant qu’il ne forge celles de la place Stanislas toute proche, les autres chapelles sont fermées par des grilles réalisées par son élève François Jeanmaire en 1759. La façade présente un équilibre classique avec au sommet du corps central, un frontispice (le projet initial prévoyait d’élever un dôme ce qui explique un écartement plus important que la normale entre les deux tours). Les deux corps latéraux sont coiffés de deux tours de base carrée, surmontées de pavillons octogonaux et recouverts de dômes et lanternons que Victor Hugo baptisa les « poivrières Pompadour ».
Il faut noter la présence d’un christ en croix de bois peint attribué autrefois à Ligier Richier ; ainsi que le trésor qui comporte de nombreux objets liturgiques du xe siècle qui ont appartenu à saint Gauzelin, évêque de Toul. Une plaque apposée sur la façade de la cathédrale rappelle le souvenir d’Eugène Tisserant (1884-1972), cardinal, doyen du Sacré-Collège, membre de l’Académie Française, natif de Nancy.
Parmi les œuvres de Claude Charles actuellement classées monument historique au titre d’objets 4 quatre d’entre elles se trouvent dans la cathédrale :
Les Pauvres servis par saint Sigisbert
Le Couronnement de saint Sigisbert
Le Christ chez Marthe et Marie
La Flagellation (tableau 225 x 175)
Cathédrale Notre Dame de l'Annonciation Nancy
Nom: Cathédrale Notre Dame de l’Annonciation Nancy
Construction: Début de la construction fin XIXe siècle
Fin des travaux1885
Histoire: La construction de l’actuelle cathédrale n’a commencé qu’en 1703 sous le règne du duc Léopold, et fut poursuivie par le roi Stanislas. Insatisfait par la création d’un chapitre primatial à Nancy, le duc Léopold propose, en 1717 la création d’un évêché à Saint-Dié, car bien qu’appartenant au duché de Lorraine, Saint-Dié ne dépendait d’aucun des Trois-évêchés. Malgré l’appui du Vatican, le Régent de France, bien que beau-frère du Duc, s’opposa fermement à la création d’un évêché Lorrain (1721). La première messe y fut célébrée le 1er novembre 1742. Les plans ont été conçus en 1700 par l’architecte Giovan Betto qui s’inspira de l’église Sant’Andrea della Valle de Rome. Le plan fut modifié par Jules Hardouin-Mansart et la cathédrale terminée à l’économie par Germain Boffrand. Le plan intérieur est en forme de croix latine. Dans sa largeur, il comprend une nef, deux collatéraux et deux bas-côtés comprenant chacun 3 chapelles. La nef est composée d’une demi-travée où se trouve l’orgue, de deux travées complètes, d’un transept surmonté en son centre d’une coupole, d’une quatrième travée qui va de la coupole aux sacristies et d’une abside semi-circulaire qui atteint les murs extérieurs des sacristies (avec saillie sur rue). La nef de la cathédrale Notre-Dame-de-l’Annonciation de Nancy.
La nef mesure 60 mètres de longueur pour un peu moins de 14 mètres de large. L’ensemble de la cathédrale est d’ordre corinthien. Dans la nef, des anges sculptés présentent des attributs symboliques de la Vierge Marie. Le maître-autel de marbre polychrome est de 1763. Il est entouré de stalles dessinées par Boffrand, dont la principale porte le chiffre du primat Charles de Lorraine. L’édifice est typiquement classique et d’une assez grande sobriété : le décor sculpté se limite aux colonnes. En revanche, à la croisée du transept, une coupole est décorée d’une fresque dédiée à la « gloire céleste » exécutée par un artiste nancéien, Claude Jacquart, entre 1723 et 1727.
Deux des chapelles latérales sont ornées de grilles de Jean Lamour réalisées entre 1751 et 1755 peu de temps avant qu’il ne forge celles de la place Stanislas toute proche, les autres chapelles sont fermées par des grilles réalisées par son élève François Jeanmaire en 1759. La façade présente un équilibre classique avec au sommet du corps central, un frontispice (le projet initial prévoyait d’élever un dôme ce qui explique un écartement plus important que la normale entre les deux tours).
Les deux corps latéraux sont coiffés de deux tours de base carrée, surmontées de pavillons octogonaux et recouverts de dômes et lanternons que Victor Hugo baptisa les « poivrières Pompadour ».
Il faut noter la présence d’un christ en croix de bois peint attribué autrefois à Ligier Richier ; ainsi que le trésor qui comporte de nombreux objets liturgiques du xe siècle qui ont appartenu à saint Gauzelin, évêque de Toul. Une plaque apposée sur la façade de la cathédrale rappelle le souvenir d’Eugène Tisserant (1884-1972), cardinal, doyen du Sacré-Collège, membre de l’Académie Française, natif de Nancy.
Parmi les œuvres de Claude Charles actuellement classées monument historique au titre d’objets 4 quatre d’entre elles se trouvent dans la cathédrale :
Les Pauvres servis par saint Sigisbert
Le Couronnement de saint Sigisbert
Le Christ chez Marthe et Marie
La Flagellation (tableau 225 x 175)