Église Notre Dame de Bousse Venez la découvrir

Église Notre Dame de Bousse

Nom: Église Notre Dame de Bousse
Construction: XVe

Histoire:

« L’église de Bousse est l’un des plus beaux exemples de gothique tardif de l’est de la France ». C’est en ces termes flatteurs qu’un historien allemand de l’art, F.X Krauss, exprime son admiration pour notre modeste église paroissiale à la fin du XIX° siècle. Sans doute son avis serait-il conforté de nos jours, tant les aménagements extérieurs et les toilettages intérieurs effectués depuis lors ont tous visé à conserver à cet édifice sa beauté originelle.

De l’extérieur d’abord, ce qui retient l’attention, c’est l’unité de la construction, qui paraît avoir été bâtie d’un seul jet, si l’on excepte le clocher. Une plaque à l’entrée de l’édifice indique l’année 1358 pour sa consécration. Les contreforts confèrent une impression de solidité à l’ensemble. En levant la tête, on observera que les griffons servant de gargouille sont tous différents.

La lumière matinale met particulièrement en valeur la beauté et la richesse des vitraux, conçus en 1955 (chapelles latérales) et 1959 (chœur) par l’artiste messin Camille Hilaire.

Quant au clocher, édifié en 1869, il a remplacé à cette époque un campanile dont la masse avait fini par dégrader la voûte de la première travée. Un autre clocher, situé au chevet de l’église, avait maladroitement été rajouté vers 1840: un incendie consécutif à un orage a provoqué sa destruction en 1860 et permis de percer le chœur d’ouvertures conférant à l’ensemble une belle clarté. Il convient alors, pour se représenter l’église de l’époque, de se reporter au dessin à la mine réalisé par le peintre messin Auguste Migette en 1858, déposé au Musée de Metz, et qui est le seul témoignage digne de foi de l’état de l’édifice il y a un siècle et demi.

En complément, une petite promenade sur un chemin récemment aménagé sur la rive droite de la Moselle récompensera les promeneurs avisés: parvenus en face du centre de la commune, ils découvriront une très belle vue de l’église, progressivement dégagée depuis un quart de siècle de tout ce qui encombrait son voisinage: Notre-Dame de la Nativité apparaît ainsi dans toute sa beauté.

En entrant dans l’église, l’impression d’unité et de pureté des lignes est renouvelée.
La nef centrale et les deux collatéraux, parfaitement proportionnés, ainsi que le chœur, sont contemporains. Des blasons ornent les clefs de voûte, et quatre colonnes isolées, sans chapiteaux, séparent les travées. Les arcatures du chœur, accompagnées de colonnettes et de cordons, témoignent de l’appartenance du bâtiment à l’époque gothique tardive.

Église Notre Dame de Bousse

Nom: Église Notre Dame de Bousse
Construction: XVe

Histoire:

« L’église de Bousse est l’un des plus beaux exemples de gothique tardif de l’est de la France ». C’est en ces termes flatteurs qu’un historien allemand de l’art, F.X Krauss, exprime son admiration pour notre modeste église paroissiale à la fin du XIX° siècle. Sans doute son avis serait-il conforté de nos jours, tant les aménagements extérieurs et les toilettages intérieurs effectués depuis lors ont tous visé à conserver à cet édifice sa beauté originelle.

De l’extérieur d’abord, ce qui retient l’attention, c’est l’unité de la construction, qui paraît avoir été bâtie d’un seul jet, si l’on excepte le clocher. Une plaque à l’entrée de l’édifice indique l’année 1358 pour sa consécration. Les contreforts confèrent une impression de solidité à l’ensemble. En levant la tête, on observera que les griffons servant de gargouille sont tous différents.

La lumière matinale met particulièrement en valeur la beauté et la richesse des vitraux, conçus en 1955 (chapelles latérales) et 1959 (chœur) par l’artiste messin Camille Hilaire.

Quant au clocher, édifié en 1869, il a remplacé à cette époque un campanile dont la masse avait fini par dégrader la voûte de la première travée. Un autre clocher, situé au chevet de l’église, avait maladroitement été rajouté vers 1840: un incendie consécutif à un orage a provoqué sa destruction en 1860 et permis de percer le chœur d’ouvertures conférant à l’ensemble une belle clarté. Il convient alors, pour se représenter l’église de l’époque, de se reporter au dessin à la mine réalisé par le peintre messin Auguste Migette en 1858, déposé au Musée de Metz, et qui est le seul témoignage digne de foi de l’état de l’édifice il y a un siècle et demi.

En complément, une petite promenade sur un chemin récemment aménagé sur la rive droite de la Moselle récompensera les promeneurs avisés: parvenus en face du centre de la commune, ils découvriront une très belle vue de l’église, progressivement dégagée depuis un quart de siècle de tout ce qui encombrait son voisinage: Notre-Dame de la Nativité apparaît ainsi dans toute sa beauté.

En entrant dans l’église, l’impression d’unité et de pureté des lignes est renouvelée.
La nef centrale et les deux collatéraux, parfaitement proportionnés, ainsi que le chœur, sont contemporains. Des blasons ornent les clefs de voûte, et quatre colonnes isolées, sans chapiteaux, séparent les travées. Les arcatures du chœur, accompagnées de colonnettes et de cordons, témoignent de l’appartenance du bâtiment à l’époque gothique tardive.