Église abbatiale Saint-Pierre de Remiremont Venez la découvrir
Église abbatiale Saint-Pierre de Remiremont
Nom: Église abbatiale Saint-Pierre de Remiremont
Construction: 620
Histoire:
En croisant les données issues de l’archéologie et des textes d’archives, on sait que trois églises se sont superposées au fil des siècles : l’édifice carolingien (VIIe–IXe), l’édifice roman (XIe siècle) et la période gothique à la fin du XIIIe siècle après un incendie où l’essentiel de l’église du chapitre des nobles dames de Saint-Pierre a été construit. La date de la consécration de l’église abbatiale romane de Remiremont varie suivant les sources et les interprétations des analystes. Un diplôme du pape Léon IX précise qu’il consacra l’église abbatiale de Remiremont le 15 octobre 1050 sous la tutelle de l’évêché de Toul et du métropolite, l’archevêque de Trèves.
Au XIIIe siècle, la nouvelle église est plus grande que la précédente. Il faut attendre la fin du XIVe siècle pour parvenir à la fin du gros de l’édifice. Comme on le voit sur le plan de l’église abbatiale ci-contre, l’édifice initial va s’étoffer de plus en plus grâce à de très nombreuses chapelles : ce sont des donations et des œuvres des chanoinesses, des clercs ou des bourgeois de la ville qui pensent à leur salut. Une seule chapelle subsiste aujourd’hui, celle de Saint-Antoine. La décoration des voûtes eut lieu au XVe siècle.
L’église actuelle est de plan basilical et elle est construite en grès. La nef à vaisseau central est flanquée de bas-côtés simples séparés de la nef centrale par 4 piliers qui, à l’origine, conduisaient à l’espace grillagé, réservé aux chanoinesses. Le transept comporte à l’ouest une tourelle recouverte d’un toit en croupe. Le vaisseau central de style gothique compte quatre travées ; il est voûté de croisées d’ogives supportées par des colonnes engagées. La nef est plutôt sobre et austère. À l’est, le chevet laisse percevoir la présence de la crypte dont seules les petites baies sont visibles au ras du sol. Les contreforts accentuent la verticalité de cet espace réservé aux chanoinesses et directement relié au palais abbatial.
« À l’ouest, le clocher-porche est flanqué d’édicules couverts de croupe qui prolongent les bas-côtés et donnent l’impression d’un volume unique d’une grande simplicité. L’élévation de la tour est sobre, marquée par une simplicité du décor et l’usage de l’ordre toscan. Cela contraste avec la toiture en bulbe, donnant sa silhouette si caractéristique à l’église de Remiremont. » Le clocher-porche est flanqué d’édicules couverts de croupe qui prolongent les bas-côtés.
Le décor du chœur est riche, réalisé en marbre et en gypse. Le chœur est surélevé et s’achève par une abside pentagonale.
Le mur sud est aveugle depuis la construction du palais abbatial.
Les verrières de l’abside racontent en neuf tableaux la vie de saint Romaric. Les vitraux des bas-côtés représentent la Passion du Christ jusqu’à la Résurrection. Les deux saints fondateurs du monastère masculin du Saint-Mont, Amé et Romaric, sont représentés dans la grande rosace du pignon sud du transept.
Église abbatiale Saint-Pierre de Remiremont
Nom: Église abbatiale Saint-Pierre de Remiremont
Construction: 620
Histoire:
En croisant les données issues de l’archéologie et des textes d’archives, on sait que trois églises se sont superposées au fil des siècles : l’édifice carolingien (VIIe–IXe), l’édifice roman (XIe siècle) et la période gothique à la fin du XIIIe siècle après un incendie où l’essentiel de l’église du chapitre des nobles dames de Saint-Pierre a été construit. La date de la consécration de l’église abbatiale romane de Remiremont varie suivant les sources et les interprétations des analystes. Un diplôme du pape Léon IX précise qu’il consacra l’église abbatiale de Remiremont le 15 octobre 1050 sous la tutelle de l’évêché de Toul et du métropolite, l’archevêque de Trèves.
Au XIIIe siècle, la nouvelle église est plus grande que la précédente. Il faut attendre la fin du XIVe siècle pour parvenir à la fin du gros de l’édifice. Comme on le voit sur le plan de l’église abbatiale ci-contre, l’édifice initial va s’étoffer de plus en plus grâce à de très nombreuses chapelles : ce sont des donations et des œuvres des chanoinesses, des clercs ou des bourgeois de la ville qui pensent à leur salut. Une seule chapelle subsiste aujourd’hui, celle de Saint-Antoine. La décoration des voûtes eut lieu au XVe siècle.
L’église actuelle est de plan basilical et elle est construite en grès. La nef à vaisseau central est flanquée de bas-côtés simples séparés de la nef centrale par 4 piliers qui, à l’origine, conduisaient à l’espace grillagé, réservé aux chanoinesses. Le transept comporte à l’ouest une tourelle recouverte d’un toit en croupe. Le vaisseau central de style gothique compte quatre travées ; il est voûté de croisées d’ogives supportées par des colonnes engagées. La nef est plutôt sobre et austère. À l’est, le chevet laisse percevoir la présence de la crypte dont seules les petites baies sont visibles au ras du sol. Les contreforts accentuent la verticalité de cet espace réservé aux chanoinesses et directement relié au palais abbatial.
« À l’ouest, le clocher-porche est flanqué d’édicules couverts de croupe qui prolongent les bas-côtés et donnent l’impression d’un volume unique d’une grande simplicité. L’élévation de la tour est sobre, marquée par une simplicité du décor et l’usage de l’ordre toscan. Cela contraste avec la toiture en bulbe, donnant sa silhouette si caractéristique à l’église de Remiremont. » Le clocher-porche est flanqué d’édicules couverts de croupe qui prolongent les bas-côtés.
Le décor du chœur est riche, réalisé en marbre et en gypse. Le chœur est surélevé et s’achève par une abside pentagonale.
Le mur sud est aveugle depuis la construction du palais abbatial.
Les verrières de l’abside racontent en neuf tableaux la vie de saint Romaric. Les vitraux des bas-côtés représentent la Passion du Christ jusqu’à la Résurrection. Les deux saints fondateurs du monastère masculin du Saint-Mont, Amé et Romaric, sont représentés dans la grande rosace du pignon sud du transept.