Basilique de Saint-Nicolas-de-Port Venez la découvrir

Basilique de Saint-Nicolas-de-Port

Nom: Basilique de Saint-Nicolas-de-Port
Construction: Début de la construction 1481 Fin des travaux 1545

Histoire:

De style gothique flamboyant, elle est érigée aux xve et xvie siècles par René II, duc de Lorraine et de Bar, en action de grâce pour la victoire contre le duc de Bourgogne Charles le Téméraire, lors de la bataille de Nancy le 5 janvier 1477 qui a permis à la Lorraine ducale de rester indépendante.
En 1098, selon la tradition rapportée par un marin qui a participé à la translation, le chevalier lorrain Aubert de Varangéville aurait volé une phalange de Saint-Nicolas dans la basilique San Nicola de Bari et l’aurait rapportée en Lorraine à Saint-Nicolas-de-Port où elle devient un objet de pèlerinage nicolaïen majeur avec la traditionnelle procession1. Selon cette tradition il s’agit de l’os d’une phalange de la main droite de l’évêque. Il est conservé dans un bras reliquaire de la fin du xixe siècle en argent, or, émaux et diamantsnote 1. Une première église est consacrée au saint dès le début du xiie siècle.

Selon la légende, Cunon de Linange, sire de Réchicourt, un chevalier lorrain emprisonné vers 1240 lors de la sixième croisade aurait été miraculeusement libéré de sa geôle alors qu’il allait être exécuté. Après une prière d’intercession à Saint-Nicolas, il se serait endormi et aurait été transporté pendant son sommeil puis se serait réveillé sur le parvis de l’église lorraine de Saint-Nicolas-de-Port. Pendant la célébration de l’office qui suivit, les chaînes qui enserraient la taille et les membres du captif tombèrent d’elles-mêmes (ces chaînes sont censées avoir été sauvegardées et sont conservées dans un reliquaire en cuivre doré de la fin du xixe siècle). Le sire de Réchicourt ordonna qu’une procession ait lieu tous les ans, et on vit jusqu’à la Révolution une délégation des gens de Réchicourt lors de ces célébrations.
Rapidement le pèlerinage à Saint-Nicolas s’étend bien au-delà de la Lorraine et le saint est considéré comme le saint patron des Lorrains.
Une légende prétend que Jeanne d’Arc est venue se recueillir dans l’édifice précédant la basilique avant de partir porter son message au Dauphin de France. En réalité il est plus probable qu’elle soit passée à l’église Saint-Nicolas, afin d’y prier, après avoir rendu visite au duc Charles II de Lorraine alors très souffrant.
La construction de la basilique actuelle commence en 1481 en pierre calcaire blanche extraite des carrières de Viterne.
L’édifice est inauguré, presque achevé, en 1544, la façade en 1545 et enfin il est consacré en 1560 peu après que les deux tours-clochers, édifiées en 1544, aient reçu leurs premières coupoles de plomb.
Au cours de la guerre de Trente Ans, en novembre 1635, la basilique subit un grand incendie qui détruit la toiture et le mobilier et fait fondre le plomb de nombreux vitraux dont les verres s’effondrent. Noircies, bon nombre de peintures murales datant d’avant 1520 sont alors dissimulées sous un badigeon où elles sont redécouvertes lors de la restauration du xxe siècle.
Une nouvelle charpente en chêne est posée vers 1664 et les tours sont recouvertes en 1725 par des nouveaux dômes d’ardoise en forme de bulbes qui subsistent au début du xxie siècle.

En 1840, la basilique est inscrite sur la première liste des monuments historiques. Elle est consacrée basilique en 1950 par le Pape Pie XII.

Basilique de Saint-Nicolas-de-Port

Nom: Basilique de Saint-Nicolas-de-Port
Construction: Début de la construction 1481 Fin des travaux 1545

Histoire:

De style gothique flamboyant, elle est érigée aux xve et xvie siècles par René II, duc de Lorraine et de Bar, en action de grâce pour la victoire contre le duc de Bourgogne Charles le Téméraire, lors de la bataille de Nancy le 5 janvier 1477 qui a permis à la Lorraine ducale de rester indépendante.
En 1098, selon la tradition rapportée par un marin qui a participé à la translation, le chevalier lorrain Aubert de Varangéville aurait volé une phalange de Saint-Nicolas dans la basilique San Nicola de Bari et l’aurait rapportée en Lorraine à Saint-Nicolas-de-Port où elle devient un objet de pèlerinage nicolaïen majeur avec la traditionnelle procession1. Selon cette tradition il s’agit de l’os d’une phalange de la main droite de l’évêque. Il est conservé dans un bras reliquaire de la fin du xixe siècle en argent, or, émaux et diamantsnote 1. Une première église est consacrée au saint dès le début du xiie siècle.

Selon la légende, Cunon de Linange, sire de Réchicourt, un chevalier lorrain emprisonné vers 1240 lors de la sixième croisade aurait été miraculeusement libéré de sa geôle alors qu’il allait être exécuté. Après une prière d’intercession à Saint-Nicolas, il se serait endormi et aurait été transporté pendant son sommeil puis se serait réveillé sur le parvis de l’église lorraine de Saint-Nicolas-de-Port. Pendant la célébration de l’office qui suivit, les chaînes qui enserraient la taille et les membres du captif tombèrent d’elles-mêmes (ces chaînes sont censées avoir été sauvegardées et sont conservées dans un reliquaire en cuivre doré de la fin du xixe siècle). Le sire de Réchicourt ordonna qu’une procession ait lieu tous les ans, et on vit jusqu’à la Révolution une délégation des gens de Réchicourt lors de ces célébrations.
Rapidement le pèlerinage à Saint-Nicolas s’étend bien au-delà de la Lorraine et le saint est considéré comme le saint patron des Lorrains.
Une légende prétend que Jeanne d’Arc est venue se recueillir dans l’édifice précédant la basilique avant de partir porter son message au Dauphin de France. En réalité il est plus probable qu’elle soit passée à l’église Saint-Nicolas, afin d’y prier, après avoir rendu visite au duc Charles II de Lorraine alors très souffrant.
La construction de la basilique actuelle commence en 1481 en pierre calcaire blanche extraite des carrières de Viterne.
L’édifice est inauguré, presque achevé, en 1544, la façade en 1545 et enfin il est consacré en 1560 peu après que les deux tours-clochers, édifiées en 1544, aient reçu leurs premières coupoles de plomb.
Au cours de la guerre de Trente Ans, en novembre 1635, la basilique subit un grand incendie qui détruit la toiture et le mobilier et fait fondre le plomb de nombreux vitraux dont les verres s’effondrent. Noircies, bon nombre de peintures murales datant d’avant 1520 sont alors dissimulées sous un badigeon où elles sont redécouvertes lors de la restauration du xxe siècle.
Une nouvelle charpente en chêne est posée vers 1664 et les tours sont recouvertes en 1725 par des nouveaux dômes d’ardoise en forme de bulbes qui subsistent au début du xxie siècle.

En 1840, la basilique est inscrite sur la première liste des monuments historiques. Elle est consacrée basilique en 1950 par le Pape Pie XII.